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«Lève-toi, nous avons l'éternité pour dormir ! ». Omar Khayyam
Le cahier est d'une manière générale un outil pédagogique ou de travail sur lequel on peut écrire, dessiner etc. Il peut être composé de feuilles à grands et petits carreaux ou de feuilles blanches. Il est recouvert par du carton qui formera sa couverture. Il en existe de plusieurs tailles, les plus courantes étant: 24x32 cm (3:4), 21x29,7 cm (Format A4) et le 17x22 cm [1]. Le «cahier à spirale» date du dix-neuvième siècle (du XIX siècle). C'est un forgeron allemand qui a inventé le ressort au début du XIXème siècle. Son exploitation date des années 1825-1830 dans la tapisserie. Un ressort comprend 4 éléments variables : la section du fil, la largeur du pavillon, la hauteur, le nombre de tours [2]. Dans les pays développés de l'Europe du Nord, tel la Suède, la Finlande et la Norvège, il est devenu un objet éducatif «ringard». Un «cahier numérique» existe depuis 1999. Si en Amérique du Nord, en Europe et dans certains pays d'Asie, les TIC, techniques d'information et de communication, constituent des ressources importantes, incontournables dans tous les domaines de la vie sociale, elles ne le sont pas encore en Algérie. Dans un article publicitaire à la nouvelle technologie [3], le «cahier numérique» est introduit. De ma lecture, j'ai résumé sa présentation. Il est en papier classique, mais de microscopiques points y sont imprimés. Ils jouent le rôle d'un GPS sur lequel s'appuie un stylo bardé d'électronique pour se repérer dans la page. Le moindre déplacement de la pointe du stylo est ainsi enregistré, puis transmis à un ordinateur. Tout ce qui est écrit à l'encre sur le papier est restitué avec précision à l'écran. Un cahier à priori ordinaire : couverture et dos cartonné, papier velouté. L'observation laisse apparaître une trame très fine. 700.000 points de 0,1 mm de diamètre par feuille dont la disposition constitue un code unique. Il a été inventé par la firme suédoise Anoto en 1999. 1. Une trame codée invisible couvre chaque page Le papier numérique est couvert d'une trame de points de 100 micromètres espacés de 300 micromètres et invisible à l'oeil nu. Ils sont placés de façon à former un quadrillage imaginaire. Chaque «carré» de cette trame, regroupant 36 points, forme un motif unique, différent d'un carré à l'autre, sur toutes les pages du cahier. Ces motifs sont connus et localisés : ils servent donc de système de localisation pour le stylo. 2. Le stylo pour l'écriture dessus est muni d'une caméra Le stylo est équipé d'une caméra qui scanne et mémorise le défilement des points. Ainsi, l'électronique peut retrouver l'endroit exact où se trouve la pointe et déterminer la direction de son mouvement. 3. Un ordinateur décode l'écriture Les données sont transmises à un ordinateur, qui crée un double numérique de la page comportant les inscriptions exactes et leur localisation précise. Un programme de reconnaissance d'écriture convertira dans un traitement de texte les phrases manuscrites. Autant de repères pour le stylo qui complète le dispositif. Le stylo combine encre et électronique, caméra, processeur, mémoire, batterie, émetteur pour scanner et mémoriser les mouvements, écrits et dessins, tracés sur le papier. Les données sont transférées vers un ordinateur en plaçant le stylo sur sa base USB, ou vers un mobile via une communication sans-fil Bluetooth. Le système retransmit telles quelles les notes ou les interprète en Word, Excel, Outlook, ?Le prix est encore une barrière. La fiabilité des programmes de reconnaissance d'écriture reste à améliorer. Conclusion : Les nouvelles technologies marginalisent davantage notre pays l'Algérie, victime de ce qui est appelée «la fracture numérique». «Il serait difficile de réfléchir en termes de hautes technologies de l'information et de la communication dans des pays qui ont peu de routes viables ou qui connaissent des difficultés d'accès à l'eau potable et à l'électricité.» (Lewis, 2004). Les préoccupations quotidiennes en Algérie sont les problèmes de l'emploi, de santé, de construction de logements, des écoles, d'urbanisation, d'exode rural, de collectes d'ordure, d'hygiène et salubrité, de sécurité. Elles détournent l'attention sur l'importance à accorder aux TIC. La participation du citoyen dans les processus de prises de décision n'est pas assurée. Les TIC ne peuvent être socialement bénéfiques. Elles doivent contribuer à l'élimination de la pauvreté par l'augmentation des salaires, à l'amélioration de la santé et de l'éducation, à une meilleure utilisation et un partage équitable des ressources. * Universitaire |
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