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Elle était
magnifique, cette cérémonie d'ouverture officielle de la 8ème édition de
Festival national du théâtre comique ?Abdelkader Alloula' (1939-1994), par la
sobriété et la simplicité qui l'ont caractérisée. Sobre et simple comme a
toujours voulu être et a vécu, durant toute sa vie, cet illustre homme de
théâtre, acteur et dramaturge, hors pair, que fut ce «lion et digne fils de
Wahran El-Bahia». Une cérémonie d'ouverture, qui a été un hommage mérité pour
Abdelkader Alloula, qui a eu lieu, en présence du wali de Médéa, M. Brahim
Merad, du P/APW, M. Abdelkader Chekkou, des autorités locales civiles et
militaires ainsi que d'une très nombreuse assistance, et qu'a abritée, dans
l'après-midi de mercredi dernier, la grande et magnifique salle de conférences
et de spectacles de la faculté de Droit (ex Complexe théâtral de M'salla)
relevant de l'université Dr Yahia Farès, de Médéa. Une cérémonie qui a débuté
par la projection d'un film documentaire sur la vie et la carrière artistique,
longue et très riche, de cet illustre homme de théâtre que fut le regretté
Abdelkader Alloula. Une projection qui a été suivie de la présentation, hors
compétition officielle, de la pièce théâtrale «Dhouyouf Essinator» (les invités
du sénateur) de l'Association théâtrale de Chlef. Une magnifique œuvre qui a
reçu une ovation grandiose à la mesure du grand talent de son réalisateur,
Hamid Khodja. Une cérémonie d'ouverture qui n'a été, en rien, altérée par
l'absence, fort compréhensible, toutefois, des grands artistes du théâtre et du
festival algériens, retenus à Oran par le Festival international du cinéma
arabe.
Et, toujours dans cette même journée de mercredi dernier, une soirée musicale familiale a été offerte au grand public qui s'est déplacé à la Maison de la Culture Hassan el Hassani, de Médéa. Un gala musical animé par la troupe de l'Office ?Ryadh el Feth' qui était représenté par les chanteurs Si Ali, Boukhors, Rédha Lallal et Abdesslem Bendiffel, qui excellent dans le genre châabi, la jeune Amel Ibed ?Douzène (moderne) et Nacer el-Ghaffour, le neveu de Cheikh el Ghaffour, qui excelle, quant à lui, dans la chanson haouzie. Cette 8ème édition du FNTC de Médéa voit la présentation, en compétition officielle pour le prix de «La Grappe d'or», de huit pièces théâtrales dont les deux premières ont eu lieu, jeudi dernier, avec respectivement «10% Soltane», de la Coopérative Macomdass des arts dramatiques d'Oum El Bouagui, et «Kharjate» (Elle est sortie) du théâtre régional de Guelma. La journée du vendredi était prévue pour respectivement «Si El-Mokhridj» (Monsieur le réalisateur) de la troupe ?Mahfoudh Touahri' d'Aïn Defla et «Ettabib» (le médecin) de la troupe El-Belliri de Constantine. Aujourd'hui samedi, le public connaisseur de la Maison de la Culture Hassan el-Hassani de Médéa, est convié à «Feraoûn» (le pharaon), de la coopérative ?Amer' de la culture et du tourisme de Sétif, et «El-Ikhtitaf» (le kidnapping) du théâtre régional d'Oum El Bouaghi. Quant à la journée de demain, dimanche, ce sera respectivement «Houa oua hiya» (lui et elle), de l'Association ?Ashbal' de Aïn Benian (Alger) et Tablat (Médéa). La journée de lundi, enfin, clôture de cette 8ème édition du FNTC de Médéa, verra la présentation de la pièce théâtrale, hors compétition officielle «Wouhouchkoum» (vos sauvages) du théâtre régional de Béjaïa. Comme il y a lieu de souligner que Madame veuve Abdelkader Alloula, Radjaa, sera honorée, aujourd'hui, samedi, car n'ayant pu se déplacer à Médéa, le jour de l'ouverture de ce festival, 8ème édition. |
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