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Enseignement et formation à distance : Plus de 12.000 inscrits et des couacs
par Salah C.
L'enseignement à
distance enregistre, cette année, un chiffre record à l'Agence régionale d'Oran
où, selon son directeur, plus de 12.000 inscrits sont prévus, avec cette année
l'introduction de la tablette électronique pour les élèves, ainsi que
l'installation d'une chargée de l'orientation pédagogique. Les inscriptions
sont effectuées sur le site de l'Office national de l'Enseignement et de Formation
à distance (ONEFD) et après confirmation de l'inscription, dont les frais sont
toujours fixés à 2.077 DA, les élèves retirent les supports pédagogiques
présentés soit en forme de manuels ou de CD. Sur l'importance de cette
alternative offerte aux recalés du circuit scolaire, le directeur de l'agence
illustre par le taux de réussite obtenu l'année dernière à l'examen du
baccalauréat et estimé à 20%, un taux appréciable, au vu du taux national,
ainsi qu'un taux de plus de 40% de réussite aux examens de passage de niveau.
Pour les inscriptions des candidats au baccalauréat, l'office prend en charge
ses élèves après que ces derniers se soient inscrits sur le site de l'office
national des examens et concours (ONEC) avec le paiement des droits fixés à
3.000 DA. Toutefois, les efforts déployés par l'office et la volonté affichée
par les candidats sont affectés par des défaillances des services postaux avec
lesquels l'office a signé une convention pour le versement des droits
d'inscriptions au même titre, d'ailleurs, que les inscrits à l'Université de la
formation continue (UFC) qui draine la foule de par les diverses opportunités
qu'elle offre, notamment pour les fonctionnaires. De l'avis de plusieurs
candidats rencontrés au siège de l'Agence régionale de l'ONEFD, le paiement,
par voie postale, des droits d'inscription s'apparente à un véritable parcours
du combattant du fait que dans plusieurs bureaux de poste, le service de
paiement n'était pas assuré. Renseignement pris auprès de deux ou trois bureaux
de poste, il s'avère effectivement qu'en raison du manque d'imprimantes, un
outil indispensable pour remettre un récépissé de versement devant être
présenté pour les formalités administratives, plusieurs candidats ont dû
rebrousser chemin. Certains d'entre eux ont dû faire plusieurs agences ce qui
leur a causé un retard d'un ou deux jours pour le dépôt du dossier. Chez le
personnel d'Algérie Poste, on déplore cette situation qui les met dans une
position peu enviable, face à des usagers, victimes de plusieurs carences
telles que le manque d'imprimés, de liquidités ou tout simplement de longues
attentes devant les guichets et il semble que les responsables d'AP demeurent
indifférents à tous les cris de détresse aussi bien des personnels que des
usagers.
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