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Un mois après la
signature du premier pacte entre les deux tribus, Arabes et Touareg, qui
étaient en conflit, les deux parties étaient à nouveau autour d'une table pour
le renforcement de la paix à travers la signature d'un troisième pacte de
réconciliation définitif après les affrontements tribaux qui avaient secoué la
ville de Bordj Badji-Mokhtar durant le mois d'août dernier faisant 9 morts et
41 blessées.
La rencontre a été tenue en présence du wali d'Adrar, Sassi Ahmed Abdelhafid, des services de sécurité, des élus de la région et des notables des deux tribus. Une action qui vise à prémunir la région surtout après les informations recueillies du Mali assurant que les deux tribus n'arrivent toujours pas à avoir des positions convergentes quant à la crise dans ce pays. Cette situation critique a poussé les autorités algériennes à regrouper les deux parties une troisième fois autour d'une table afin de les aviser sur les dangers du conflit entre les deux parties. Le wali d'Adrar en visite pour la cinquième fois depuis août dernier a appelé au renforcement des liens de fraternité et de bon voisinage et à la sagesse et le rejet de la violence et la convergence vers le développement de cette région frontalière. Pour rappel, des affrontements avaient éclaté en août dernier à Bordj Badji-Mokhtar, suite à un conflit tribal. Le wali d'Adrar avait affirmé que ce conflit entre communautés avait été provoqué par une tentative de vol dans un magasin, avant de dégénérer en échauffourées entre les proches du propriétaire du commerce et ceux du présumé voleur. Des renforts des forces de maintien de l'ordre avaient été dépêchés sur les lieux. |
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