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Soulevant le problème de la permanence d'été à laquelle ils ont été
contraints, malgré les promesses qui leur avaient été faites auparavant, les
adjoints de l'Education sont montés au créneau, à travers un communiqué,
diffusé, hier, 17 juillet par la Coordination nationale des adjoints de
l'Education (affiliée au SNTE).
Dans ce document dont copie nous a été transmise, les adjoints de l'Education qui ont dénoncé la non tenue des promesses de la tutelles, relatives à la régularisation de leur situation pour des adjoints principaux, classés à la catégorie 8, s'insurgent contre «les agissements arbitraires dont ils sont l'objet de la part de certains directeurs d'établissement qui ont programmé la permanence, durant les vacances d'été, pour des périodes atteignant la quinzaine de jours dans certains cas». La coordination nationale des adjoints de l'Education soutient à travers ce communiqué «qu'il est impossible de se taire devant de tels agissements». Signalant également que la Coordination nationale des adjoints de l'Education est en contact permanent avec les représentants de toutes les wilayas et ces derniers ont fait part de leur détermination à arracher leurs droits légitimes. Aussi, est-il indiqué, clairement, dans le communiqué, qu'ils menacent de boycotter la prochaine rentrée scolaire par le déclenchement, sans discontinuer, de mouvements de protestations et des sit-in devant les directions de l'Education ainsi que devant le ministère de tutelle. Par ailleurs, en faisant endosser à cette dernière la responsabilité de l'instabilité chronique que connaît le secteur de l'Education, de par les mouvements incessants de protestation menés par les travailleurs du secteur pour exiger la satisfaction de leurs droits légitimes, les adjoints de l'Education ont tenu à rappeler, dans ce communiqué, que leurs revendications principales en l'espèce demeurent : la demande d'intégration dans la catégorie de base 10 «superviseur pédagogique» de tous les adjoints principaux classés à la catégorie 8, d'une part, la valorisation de l'expérience professionnelle par la mise en application de l'article 31 bis du décret exécutif 240/12, d'autre part en observant que cela a été fait pour les autres corps, la demande de valorisation des diplômes supérieurs et enfin l'exonération de leur corps de la permanence durant les vacances scolaires. |
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