«Ce que nous venons de voir, aujourd'hui, dépasse franchement ce à quoi nous nous attendions à trouver en matières de potentialités naturelles et qui constituent, assurément, un excellent atout pour une réelle politique touristique socio-économique, dans la wilaya de Médéa pour laquelle nous prédisons un avenir très prometteur».

C'est ainsi que s'est exprimé M. Mohamed Amine Hadj Saïd, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Tourisme et de l'Industrie artisanale, chargé du Tourisme, à l'issue de la visite d'inspection qu'il venait d'effectuer, lundi dernier, dans la wilaya de Médéa. Une visite qui l'aura mené, accompagné des autorités de Médéa, dans les daïras de Médéa, Ouzera et Berrouaghia.

Ainsi, après l'accueil au siège de la wilaya, la délégation officielle s'est rendue, tout d'abord, dans la commune de Tamezguida, située sur les hauteurs, à quelque 12 km, au nord-ouest de Médéa. Là, la délégation découvrira la majestueuse montagne de Tamezguida avec ses énormes richesses naturelles, faune et flore, et surtout ce merveilleux et paradisiaque «Lac Dhaïa» et ses environs lesquels, bien pris en charge, constitueraient un excellent site touristique pour les familles et un créneau sûr pour la création d'emplois pour les jeunes et les moins jeunes de la région. Ensuite, et un peu en contrebas de Tamezguida, la délégation officielle prendra connaissance de la forêt, tout aussi merveilleuse, de Tibkirine qui se trouve dans la commune de Draâ Smar et où est implanté, justement, le «fameux monastère des moines trappistes», toujours dans la daïra de Médéa. Un endroit «féerique» et hautement touristique auquel devrait s'intéresser les gros investisseurs avisés. De retour à Médéa, ce sera la visite, tout d'abord, du «musée des arts et traditions populaires» (ex- Dar El Emir Abdelkader), situé au centre-ville, où la délégation officielle prendra connaissance des immenses richesses culturelles, artistiques, religieuses et historiques que recèle la wilaya de Médéa.

Ce sera, ensuite, la visite du tout nouveau siège du «centre d'information et d'orientation touristiques», situé en face de l'OPOW ?Imam Lyès', pour l'architecture duquel M. le secrétaire d'Etat, fera part de son admiration : «c'est de là que partiront désormais tous les projets touristiques futurs, potentiellement réalisables dans la wilaya de Médéa qui a la chance de receler des richesses naturelles immenses dans des endroits paradisiaques aptes à promouvoir un tourisme diversifié : familial, de jeunesse, rural, socio-économique? Et l'Etat ne lésinera sur aucun moyen pour y apporter toute sa contribution».

Une visite dans la daïra de Médéa qui prendra fin au pôle urbain où il a été inspecté le chantier de réalisation du futur siège de la direction locale du Tourisme et de l'Industrie artisanale, un véritable joyau architectural dont la réception se fera incessamment.

Quittant la daïra de Médéa, la délégation officielle fera une halte sur le chantier de réalisation d'une auberge de jeunesse située au cœur de la merveilleuse forêt du parc de loisirs de Benchicao, une commune relevant de la daïra d'Ouzera et située à quelque 16 km, au sud-est de Médéa. Une auberge de jeunesse qui est construite sur le point culminant de cette commune de Benchicao, soit à 1.242 m d'altitude, au cœur de ce parc de loisirs dont la réouverture est attendue, impatiemment, par les centaines, voire les milliers de familles médéennes et celles des villes et wilayas voisines qui y allaient, régulièrement, lors des week-ends, avant sa fermeture, il y a plus de deux années, qui avait été décidée pour des problèmes liés à la location, la gestion, le non respect des règles environnementales qui avaient caractérisé la construction des différentes cafétérias, commerces de grillades? Après la daïra d'Ouzera, ce sera le départ vers celle de Berrouaghia, où la délégation officielle visitera l'hôtel «Mongorno», un établissement public dont les travaux de restauration et de rénovation traînent depuis des années. Une visite en milieu d'après-midi, à l'hôtel «le Ravin bleu», un établissement privé situé dans cette même ville de Berrouaghia, qui constitue, malgré la faiblesse de ses capacités d'accueil, une véritable bouffée d'oxygène pour les nombreux usagers de la RN.1, de passage dans la wilaya de Médéa où le manque flagrant d'infrastructures hôtelières constitue un facteur négatif dans l'effort de ramener des investisseurs dans cette vaste wilaya aux multiples attraits économiques : agricoles, industriels, touristiques, halieutiques? ce qui a fait dire à M. Mohamed Amine Hadj Saïd, dans sa déclaration finale aux différents médias présents : «la wilaya de Médéa constitue un véritable recel de potentialités touristiques naturelles qui ne demandent qu'à être bien prises en charge. C'est un défi à relever et pour lequel tous les efforts doivent être conjugués».