« La rencontre que
nous avons eue avec les hommes d'affaires russes a été positive, objective et
différente de nos précédentes rencontres», a déclaré M. Taïeb-Ezzraïmi
Abdelkader, P-DG du groupe SIM et président du comité d'affaires algéro-russe,
dès son retour de Russie, la semaine dernière où il avait mené une importante
délégation d'hommes d'affaires et d'industriels algériens. Le président du
comité d'affaires algéro-russe a aussi déclaré que: «nos homologues russes
m'ont félicité après qu'ils aient compris qu'ils devaient pénétrer le marché
par le biais des petites et moyennes industries», le faisant remarquer aux
Russes, lors de son discours du 29 mai dernier prononcé à cette rencontre. En
effet, il faut rappeler que les échanges commerciaux avec la Russie demeurent
très en-deçà des potentialités des deux pays puisque, en 2012, la Russie a
occupé la 15ème place comme fournisseur de l'Algérie avec un volume de 644
millions de dollars alors que l'Algérie n'a exporté vers la Russie qu'à peine
l'équivalent de 3,2 millions de dollars, ce qui est insignifiant par rapport aux
capacités de l'Algérie, surtout par le biais de sa petite et moyenne entreprise
qui peut exporter, vers ce pays, des produits très compétitifs, qu'ils soient
agricoles ou autres. Et c'est ainsi que M. Taïeb-Ezzraïmi a proposé, lors de
son discours devant les industriels et hommes d'affaires russes que le champ de
coopération soit élargi pour englober les petites et moyennes entreprises qui
les aideraient à pénétrer le marché algérien et permettrait des échanges
beaucoup plus fructueux et bénéfiques pour les deux pays. D'ailleurs le même
intérêt a été démontré, en avril dernier, par des entrepreneurs russes qui
séjournaient en Algérie et qui se sont dits intéressés de monter des
partenariats avec des sociétés algériennes dans les domaines de la pétrochimie,
des énergies renouvelables et de l'habitat.
Dans le même
contexte, le groupe SIM dont le P-DG est justement le président du comité
d'affaires algéro-russe s'est imposé en précurseur de ces relations
privilégiées avec les Russes en mettant en place un partenariat qui lui
permettra d'importer de Russie des produits qui ne sont pas fabriqués en
Algérie et d'exporter des produits algériens dont beaucoup sont très demandés
en Russie, que ce soit dans le domaine agroalimentaire ou autres.