Une ambiance
festive a marqué jeudi à Rachgoun (7km à l'ouest de Béni-saf) l'ouverture
officielle de la saison estivale 2013, organisée en présence des autorités
locales, particulièrement celle du DG de la Protection civile, le colonel
Mustapha Habiri, et de nombreux vacanciers. Le coup d'envoi de la période des
«grandes vacances» a été donné sur la plage Rachgoun 1 donnant lieu à un défilé
très coloré auquel ont participé des associations culturelles et sportives
locales, ainsi que des troupes musicales venues de l'ensemble des communes de
la wilaya. Les artistes, vêtus aux couleurs de l'été, ont émerveillé le public
par la qualité de leurs prestations musicales et leurs danses folkloriques,
donnant un avant-goût prometteur de la saison estivale dans cette plage
balnéaire. Plus d'une vingtaine de plages de la corniche temouchentoise,
autorisées à la baignade, des villes côtières comme Béni-saf et Sassel, pour ne
citer que celles-là, avaient commencé à accueillir dès le début du mois de juin
en cours, les premiers estivants en quête de fraîcheur et de détente, en
attendant le grand rush prévu en juillet prochain avant l'arrivée du mois sacré
de Ramadhan. Le DG de la Protection civile a procédé aussi à l'installation
officielle du dispositif de surveillance des baignades et des plages. Il a
visité plusieurs stands comportant des équipements réservés à cette fin, aux
côtés de la brigade canine de la Protection civile qui intervient lors de
catastrophes naturelles et autres. Auparavant, le DGPC a inauguré l'unité
secondaire de la Protection civile d'El-Amria et a posé la première pierre du
projet du Centre régional de regroupement familial de la Protection civile au
niveau de la plage «Madrid», plage située juste avant Rachgoun, relevant de la
commune de Béni-saf. A cet effet, pas moins de 1152 éléments de la Protection
civile renforcés de 10.000 agents saisonniers ont, pour cet été 2013, été
mobilisés pour assurer la surveillance des 273 (sur 579) plages autorisées à la
baignade sur le littoral du pays, a-t-on indiqué. Des moyens matériels
supplémentaires, particulièrement des embarcations d'intervention, sont
également prévus dans le même cadre de surveillance.