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Cette semaine, je
suis en manque d'inspiration et l'actualité est tellement perturbée que je
n'arrive pas à trouver un thème à vous proposer pour vous entretenir et vous
permettre d'apprécier ces écrits qui deviennent réguliers à travers votre
journal préféré.
Hé bien, chers lecteurs, la presse parle ces derniers temps de l'absence du Président de la République comme si on parlait de n'importe qui, oubliant qu'au-delà de la personne de Abdelaziz Bouteflika, il s'agit d'une institution, la plus importante du pays et qui est au service de tout le monde. Même les réseaux sociaux se sont mis de la partie et les accros du Facebook commentent à tue-tête cette absence et la maladie du premier magistrat. Des journalistes, des non journalistes, des initiés, des non-initiés, des politiques, des apolitiques, des non politisés ont " pris en main " le dossier du Président de la République comme s'ils voulaient s'impliquer dans la prise en charge médicale du premier responsable de l'Etat. Tout le monde se fait médecin, tout le monde fait son diagnostic, tout le monde devient expert et tout le monde sait tout. Les spéculateurs, les pseudo-informateurs, les oiseaux de mauvais augure donnent leurs pronostics, et il y en a eu ceux qui sont allés un peu loin. Il y a en eu ceux qui ont été jusqu'à faire des reproches aux services de l'Etat de ne pas communiquer comme s'il s'agissait du bulletin météo qu'on donne tous les soirs au journal télévisé. Dites-moi, quel est le pays qui a fait ça ! Donner tous les jours la température du chef de l'Etat, c'est inimaginable ! D'une affaire personnelle on en fait une affaire publique afin que " tous le monde soit informé ", et puis quoi encore ! Beaucoup de " tartines " ont été étalées au sujet de la maladie du Président de la République et certains ont dépassé les bornes et se sont érigés en donneurs de leçons, comme s'ils ont été mandatés par je ne sais qui. Il faut voir, il faut lire ce qui a été dit et écrit depuis près d'un mois. Et pendant ce temps, la machine tournait au grand désespoir des pessimistes, même de ceux qui pensent qu'il y a eu " abandon " du bateau, de ceux qui ont mis leurs chevaux en course, de ceux qui se sont faussement inquiétés du présent et du devenir du pays, comme si c'était vrai ! Le Président Bouteflika va bien et il sera bientôt en Algérie. Cette phrase répétée à tue-tête par les officiels qui détiennent l'information, la vraie, ne compte pas pour ceux et celles qui doutent sur tout et de tout, qui ne vous croirons pas même si vous leur prouvait que 1 plus 1 égal deux. Et demain que vont-ils nous sortir quand le Président sera sur pied et reviendra aux affaires, lui qui ne les a pas quitté en réalité, preuve en est au journal officiel de la RADP ! Sa signature y est apposée noir sur blanc ! Ont-ils cru à cela ou ont-ils pensé à un trucage ? A ce niveau-là on ne badine pas avec les choses sérieuses, allez-y leur faire entendre ça ! Hé oui, j'ai failli oublier, l'actualité est quelque peu perturbée et je suis en manque d'inspiration. C'est vrai, il y a le FLN sans secrétaire général, il y a le RND avec un SG par intérim, il y a un nouveau premier secrétaire au FFS que son leader de toujours a quitté, il y a 14 partis qui veulent partir avant l'heure vers les présidentielles d'avril 2014, il y a aussi les grèves cycliques de nos spécialistes, de nos généralistes, de nos psy, de nos infirmiers, des personnels des corps communs et il n'y a pas eu de grève des enseignants à la surveillance du Baccalauréat. On attend, le mouvement des chômeurs, les forestiers qui ont déposé un préavis de grève et il y a et il y a?. ! En vérité, il y a beaucoup de choses qui se passent chez nous, même si l'actualité est quelque peu perturbée. J'ai failli oublier la Foire internationale d'Alger qui bat son plein, mais apparemment n'intéresse pas grand monde en dehors des professionnels. Ah, il est ou le temps ou la FIA était le réceptacle de milliers d'algériens, sinon de millions, qui venaient de partout voir ce qui se passait en dehors de chez eux, qui sortaient pleins de pin's de pays différents, de catalogues, de manuels qui ne servaient qu'aux images que diffusaient les communicateurs des nations participantes. Chanceux étaient ceux qui pouvaient avoir une casquette, un tee-shirt ou n'importe quel bibelot, puisque rien ne se vendait, sauf que certains stands offraient des " souvenirs " aux visiteurs avides de découvrir d'autres horizons, eux qui ne pouvaient s'offrir de dépasser leurs quartiers ou leurs villes, et que la télévision ne pouvait pas leur apporter l'évasion tant désirée. Il y a eu chez nous les épreuves du Baccalauréat qui ont bien commencé pour les candidats, satisfaits au premier jour, mais quelque peu coincés aux épreuves de maths au deuxième jour. Souhaitons bonne chance à ceux qui auront fourni l'effort de travailler toute l'année pour aller à l'université, rejoindre les milliers d'étudiants qui aspirent à trouver soit une place au soleil, soit " fuguer " vers l'Europe ou ailleurs. A l'international, c'est pire. Le monde est complètement chamboulé ! Il y a la réunion préparatoire de Genève deux sur la Syrie et là, la perturbation n'est pas facile ni gérable. La Russie et les américains qui se sont entendus sur un règlement politique de la crise syrienne qui perdure, patinent et voient leurs efforts du mois de mai menacés par la mésentente de la coalition syrienne, de la prétendue armée libre, des terroristes qui éviscèrent et mangent la viande humaine, du Qatar, de la Turquie, de l'Arabie Saoudite, des pays européens qui " œuvrent sans relâche " à armer les " rebelles ", eux qui refusent aux palestiniens, aux sahraouis leurs droits légitimes. Dites-moi s'il vous plait, et les armes avec lesquelles combattent les terroristes et les rebelles, d'où proviennent-elles. Y a-t-il eu un embargo qui a été enfreint, et ces terroristes et rebelles, qui les payent-ils. Qui en a décidé de cela ? Et on refuse à un pouvoir légitime d'acquérir de l'armement pour se défendre contre l'internationale terroriste. En Irak, la violence ne cesse de croître au fil des jours, comme si la vie des êtres humains ne compte pas. Des morts par centaines, des blessés par milliers, des dégâts par millions de dollars US. Rien n'a suffit. Ni la création de fédérations, ni la mise en place d'institutions, ni la " démocratie " n'ont fait cesser les explosions des voitures piégées, les guerres tribales et confessionnelles qui s'accentuent d'année en année. Le Liban longtemps blessé, le Liban depuis longtemps agressé et assiégé par son voisin israélien est toujours dans l'instabilité politique, est entré dans la crise syrienne de plain-pied. Les pros et les antis Syrie d'Al Assad se battent à coup de Kalachnikov et de canons, à se demander à qui profite cette situation. Elément nouveau sur la scène internationale, la Turquie qui plonge dans un printemps et un été chaud. Manifestations violentes, réactions violentes marquent la situation qui a marqué cette fin de mois de mai et début du mois de juin 2013. D'Ankara, les manifestations ont touché près d'une cinquantaine de villes et les manifestants qui occupent les rues et font face aux forces de police, revendiquent le départ des islamistes du pouvoir. L'on se demande ce qui va se passer en Turquie dans les jours qui viennent, qui cèdera, les manifestants ou le gouvernement islamiste d'Erdogan. Pour le moment les deux camps sont à leurs places, il y a des dégâts matériels, il y a des arrestations, il y a des blessés. Et demain qu'y aurait-il et que se passera-t-il ? A se demander si le pouvoir islamiste, ami d'Israël, a été lâché par ses soutiens comme lui a lâché d'autres. Les américains peuvent facilement s'en débarrasser, ses amis argentés sont à même de l'abandonner eux aussi, à condition qu'ils aient trouvé une équipe remplaçante. Ils en sont capables, ils ont " bradé " Ben Ali, Moubarak, Ali Salah, El Gueddafi et peuvent s'en débarrasser de beaucoup d'autres, hier leurs alliés et protégés, demain des pestiférés que viendront remplacer des pseudos démocrates. L'occident s'intéresse aussi à l'Iran, à son nucléaire, à son élection présidentielle, au moment ou le Japon s'intéresse au continent africain en abritant la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (TICAD). Les japonais ont su investir au point ou ils s'installent de façon intelligente dans le continent noir et pour cette fois, ils mettent la main à la poche avec un pactole de 750 millions d'euros au profit de la région sahélo-saharienne. Ils ont aussi un programme pour les années qui viennent afin de permettre le soutien de la croissance des pays africains. La santé, l'éducation, la formation des jeunes et l'alimentation en sont les principaux créneaux des objectifs des japonais. Mine de rien, en panne d'inspiration et avec une actualité perturbée j'ai pu vous en dire beaucoup au sujet de ce qui se passe chez nous et un peu partout dans le monde, notamment les points les plus chauds de la planète. Par la même occasion, j'ai peut être évité de vous entretenir de certains sujets qui reviennent à chaque fois et que vous lecteurs n'aimez pas retrouver de sitôt. Donc laissons le temps au temps, nous reviendrons à chaque fois pour vous parler des thèmes dominants, des sujets qui font partie de vos préoccupations et de vos centres d'intérêt. A la semaine prochaine ! |
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