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Dans le cadre de la nouvelle stratégie de la gestion des déchets ménagers
de la wilaya d'Oran, 19 décharges sauvages seront éradiquées, durant l'année en
cours, par la direction de l'environnement. Une grande partie de ces décharges
ont été recensées au niveau du grand groupement urbain d'Oran (Oran, Es-Sénia,
Bir El-Djir et Sidi Chami). Cette partie d'Oran, qui regroupe la majorité de la
population, a connu ces dernières années une extension urbaine importante et,
par conséquent, une grande prolifération des décharges sauvages.
Dans le même cadre, la décharge de Gdyel sera également fermée. Dans ce cadre, le site va bénéficier d'importants travaux de réhabilitation. L'étude relative à cette opération a été achevée, alors qu'un avis d'appel d'offres sera lancé pour choisir l'entreprise qui va prendre en charge les travaux. L'éradication de ces décharges sauvages, qui constituent une véritable plaie environnementale et une menace sérieuse pour la santé publique, est désormais possible grâce à la mise en exploitation du centre d'enfouissement technique (CET) de Hassi Bounif et celui d'El-Ançor qui à eux deux prennent en charge 75% des déchets ménagers de la wilaya. Le centre d'enfouissement technique de Hassi Bounif, à l'est d'Oran, est destiné à la gestion des déchets ménagers des communes du grand groupement urbain d'Oran, alors que celui d'El-Ançor est destiné à la prise en charge des déchets des communes côtières de la daïra d'Aïn El-Turck. Oran a aussi bénéficié d'un projet de réalisation d'un centre d'enfouissement technique (CET) à Arzew pour le traitement des déchets ménagers des localités d'Arzew, Bethioua, Mers El-Hadjadj, ainsi qu'une partie de la zone de Hassi Ameur. Touts ces actions ont été lancées parallèlement à l'élaboration du schéma directeur de gestion et de collecte des déchets de la ville d'Oran. Le schéma vise à réduire de 15% les déchets destinés à l'enfouissement ou à l'incinération et réduire la production d'ordures ménagères de 5 kg par an et par habitant pendant cinq ans, sachant que le niveau actuel moyen est de 350 kg par an et par habitant, un projet initié par le ministère de l'Environnement et élaboré par l'Agence nationale des déchets (AND) en collaboration avec la Fondation allemande GTZ. |
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