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A Cannes, c'est aussi le festival des
rumeurs les plus folles et des révélations les plus invraisemblables...
- Chawki Amari, selon les rumeurs les plus persistantes, aurait tourné des scènes de nu très explicites, de face et de dos, dans «Fatima», le très attendu film de Philippe Faucon où il tient le rôle de l'ex-mari de la protagoniste principale. A peine arrivé à Cannes, le journaliste, écrivain et désormais comédien aurait abusé, le mot est faible, de la naïveté de Nafissa Daba-Dialou, une femme de chambre ordinaire qui travaille au Sofitel de Cannes. La police le recherche activement, non pas pour une quelconque infraction d'ordre sexuel mais pour avoir souillé la moquette de la suite royale en chantonnant «La Marseillaise» en kabyle. Le fuyard aurait été aperçu en train de prendre le dernier train pour l'Espagne sans doute pour rejoindre son pays en harrag, mais à contre-courant, tout pour faire son intéressant. Toutes ces rumeurs ne sont que des rumeurs pour le moment, comme cette dernière qui assure que dans le train Cannes-Madrid, Chawki Amari se serait subitement converti au judaïsme après avoir rencontré un rabbin roux qui lui a fait les yeux doux. - Profitant de son passage à Alger pour faire la promotion de son dernier film «Certifiée Halal», Mahmoud Zemmouri a obtenu de la télévision algérienne de quoi produire fissa une sitcom pour le mois osseux de Ramadhan, lequel s'approche à grands cris entendus dans les marchés d'Algérie. Titre provisoire de la sitcom? «Les Parkingueurs»... Quand on vous disait hier avec Sarah Haïder que ce type est magnifique et qu'il ne recule devant rien pour traiter de tous les phénomènes de société contemporains, Hind O se contentait de hausser les épaules avant de replonger dans «Les Mythologies» de Roland Barthes. - Bonne nouvelle, selon Samir Ardjoum (qui tient un blog étrange hébergé par le site du quotidien français Libération), le correspondant du Quotidien d'Oran à Cannes mériterait d'être nommé ministre de la Culture. Mauvaise nouvelle : il s'agissait, hélas, du ministère de la Culture algérien. - Quand il n'est pas hypra-occupé à recevoir des prix, ou à voyager à l'autre bout du monde, à donner des conférences entre plein d'interviews accordées aux titres les plus prestigieux de la planète (du «New York Times» aux «Dernières Escarmouches de Ghardaïa»), ou à écrire pour les journaux de toute la planète francophone, Kamel Daoud souffle un peu et se remet à l'écriture avec Malek Bensmaïl. Pour l'adaptation au cinéma de son premier roman, premier Goncourt: «Meursault, contre-enquête» (Actes Sud). - Nous avons reçu une mise au point de Merzak Allouache: «Salut Tewfik. Tu as cité mon nom et celui de ma fille dans ton article pour " Le Quotidien d'Oran". Je voudrais préciser, concernant mon rapport au festival d'Oran, que je n'ai passé aucun deal avec ces gens que je ne connais pas. Ils m'ont demandé mon dernier film par l'intermédiaire d'un ami acteur. J'ai répondu à cet acteur que je ne savais pas si mon film serait terminé mais que je souhaiterai que mes films «Le Repenti» et «Les Terrasses» soient montrés au public oranais. Je ne vois pas où est le deal ? Par ailleurs, le film «Cinéma chkoupi» dont le titre reflète bien l'état de ce pauvre cinéma algérien, a été tourné par ma fille Bahia Allouache sans aucune aide des autorités culturelles algériennes et sans autorisation de tournage. Aujourd'hui il est refusé par le festival d'Oran, ce que je considère comme étant un acte de censure puisqu'on m'informe toujours par intermédiaire que le titre «ne plaît pas et ce film évoque la maladie du président». Voilà je te prie d'insérer dans ton prochain article cette réponse s'il te plaît. Merci et bon festival. Merzak». |
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