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A Cannes, c'est aussi le festival des
rumeurs les plus folles et des révélations les plus invraisemblables...
- Chawki Amari, selon les rumeurs les plus persistantes, aurait tourné des scènes de nu très explicites, de face et de dos, dans «Fatima», le très attendu film de Philippe Faucon où il tient le rôle de l'ex-mari de la protagoniste principale. A peine arrivé à Cannes, le journaliste, écrivain et désormais comédien aurait abusé, le mot est faible, de la naïveté de Nafissa Daba-Dialou, une femme de chambre ordinaire qui travaille au Sofitel de Cannes. La police le recherche activement, non pas pour une quelconque infraction d'ordre sexuel mais pour avoir souillé la moquette de la suite royale en chantonnant «La Marseillaise» en kabyle. Le fuyard aurait été aperçu en train de prendre le dernier train pour l'Espagne sans doute pour rejoindre son pays en harrag, mais à contre-courant, tout pour faire son intéressant. Toutes ces rumeurs ne sont que des rumeurs pour le moment, comme cette dernière qui assure que dans le train Cannes-Madrid, Chawki Amari se serait subitement converti au judaïsme. - Pour l'instant ce n'est qu'un nuage de rumeur, une simili suggestion tout au plus, mais elle risque de se transformer bientôt en une injonction officielle. La rédaction en chef du «Quotidien d'Oran» aurait proposé à son envoyé spécial à Cannes d'abandonner son espace «Les Rumeurs du Monde» pour une autre rubrique intitulée «Rectificatifs, excuses et errata» afin d'y glisser toutes les réclamations et mises au point qui saturent les boîtes mail du journal. - Suite à la rumeur concernant le refus de Chawki Amari de figurer dans le dernier documentaire de Malek Bensmaïl, inédite et très attendue immersion dans la rédaction d'El Watan, nous avons reçu cette mise au point. «Bonjour Tewfik, lu ton article où tu fais mention de mon film. Juste pour corriger, il ne s'agit pas d'un film sur l'élection présidentielle mais un film sur le travail d'une rédaction, un film sur la pensée critique, sur le fonctionnement d'un quotidien. Tewfik, ce que l'on peut se dire lors d'un cocktail (à l'occasion du Goncourt du premier roman décerné à Kamel Daoud, note la rumeur) n'est pas vraiment de l'information. Je ne considérais pas Chawki comme acteur de fiction (pour mon film) mais comme chroniqueur d'un journal ou j'ai planté ma caméra qui est censée observer son travail. Il a refusé, c'est son choix...Mais, j'en fais surtout pas une affaire d'Etat, loin de là. Ce qui me gêne, c'est la tournure de ta phrase ou tu laisses supposer cela...Je serai plus attentif la prochaine fois. Amicalement, Malek» - Mis à la retraite d'office par El Watan, soi-disant pour des raisons de «restrictions budgétaires» (Ah, le mimétisme d'El Watan !), Azzedine Mabrouki qui squatterait désormais les colonnes du journal «Reporters» aurait supplié l'envoyé spécial du Quotidien d'Oran, brièvement rencontré lors du déjeuner offert par le Festival du Caire à l'hôtel Gray d'Albion, de dire du mal du journal qui l'a viré. «Dis-leur aussi que cette année, j'ai été invité officiellement par le Festival de Cannes, avec totale prise en charge», aurait insisté Azzedine Mabrouki qui n'a jamais autant donné de son temps à l'envoyé spécial du Quotidien d'Oran, en pré-retraite volontaire (lui). |
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