De la chute du
régime dans une «semaine», puis dans un «mois» à deux ans déjà ; de la
«bataille de Homs«, de «Damas «puis » d'Alep «à d'autres ; de mensonge en
mensonge, de tactique en tactique jusqu'à épuisement des possibilités, de
l'édification d'une armée baptisée «libre» à l'importation de milliers de
terroristes sous tromperie « djihadistes », les stratèges américano-sionistes
et leurs suppôts arabo-wahabo-takfiro-monarchiques n'ont essuyé qu'échec après
échec, déroute après déroute malgré des fonds financiers considérables et une
propagande médiatique de guerre sans précédent. Mais les choses, souvent, ne se
tiennent qu'à un fil ! Le fil cette fois, semble-t-il, est la ville d'Al
Qusseir, dans la banlieue de Homs, qui reste le dernier théâtre qui annoncera
la fin de l'agression contre la Syrie du fait de la concentration des forces
antagonistes. Après les coups de boutoir que l'armée n'a cessé d'infliger aux
terroristes wahabo-takfiristes depuis surtout ces trois derniers mois dans
plusieurs localités et zones des banlieues de Damas, d'Idleb, de Lattaquié,
d'Alep, de Deir Ezzor, de Daraa et de Hama essentiellement, où l'on rapporte
des centaines de tués par jour, la ville d'Al Qusseir semble, selon les
derniers développements, le point nodal choisit par les stratèges américains,
qui déterminera l'issue de la guerre. Al Qusseir était bien le point hautement
stratégique et déterminant pour envahir Damas sur lequel repose toute la stratégie
des américano-sionistes. Des milliers de terroristes, bien armés, ont été
dirigés vers cet endroit. On parle de 5000 terroristes, pour la plupart des non
syriens (arabes et non arabes), bien armés par l'occident, assiégés par l'Armée
arabe syrienne qui leur a coupé tous les moyens et sources d'approvisionnement
en particulier la destruction des tunnels servant aux déplacements et au
stockage des armes, munitions et denrées. C'était le quitte ou double; l'ultime
tentative pour ne pas perdre la face c'est à dire la guerre. Ce n'est pas par
hasard que les sionistes sur ordre des USA, dans un élan de «survie», tels des
bêtes blessées, ont tenté le moyen abject - qui a mis à nu le lien entre les
djihadistes et les sionistes - d'intervenir directement, par un raid, pour
venir en aide à leurs terroristes en croyant pouvoir desserrer l'étau afin de
sauver du fiasco toute leur stratégie qui visait à mettre genou l'axe de
résistance du Moyen-Orient. C'était sans compter sur l'expérience,
l'intelligence et surtout la patience des Syriens qui étaient au courant des
moindres détails, qui ont laissé faire, mais tout en érigeant une contre
stratégie permettant de donner ensuite le coup de grâce définitif. Un proverbe
arabe dit bien que «la ruse de qui est sans ruse, c'est la patience» et
celle-ci permet toujours de venir à bout de ses desseins, car, « la patience a
beaucoup plus de pouvoir que la force » (Plutarque). Maintenant, les choses
paraissent tirer vers leur fin. C'est la reddition totale ou le suicide. Al Qusseir,
sonne le glas de l'Amérique dans sa tentative de dominer le monde ; mets à nu
les connivences, avec le terrorisme, de ceux qui prétendent le combattre ;
dévoile la trahison des islamistes et des monarchies arabes ; ouvre la voie à
de nouveaux rapports de force multipolaire; obligent les régimes surtout
colonialistes, népotiques ou ploutocratiques à des changements radicaux de leur
politique sous peine de disparaitre.