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Condamné, le 19 mars dernier, par le tribunal de première instance
d'Agadir (sud du Maroc) à un an de prison ferme, une peine assortie de 400.000
dirhams de dommages et intérêts, le jeune Khoualed Islam revient au-devant de
la scène avec la sollicitation de la liberté provisoire ou la grâce royale au
profit de l'athlète algérien, a indiqué, hier depuis Blida, le président de la
Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de
l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini. En effet, ce dernier a annoncé que son instance
sollicitera « la liberté conditionnelle ou la grâce royale » au profit du jeune
athlète algérien Khoualed Islam, détenu, au Maroc, depuis le 11 février
dernier. «Si le jugement est définitif et que le père du jeune Islam
n'introduit pas un recours, après 3 mois révolus, nous solliciterons la liberté
conditionnelle, conformément aux dispositions fixées par la loi marocaine, en
la matière », a encore indiqué M. Ksentini, cité par l'APS, en marge de la
visite du groupe parlementaire d'amitié algéro-français au groupe alimentaire
«Sim». Le président de la CNCPPDH a ajouté qu'en cas de «refus de la liberté
conditionnelle, il est possible d'introduire, avec l'accord du père d'Islam,
une demande de grâce royale», considérée, selon M. Ksentini, comme «l'ultime
recours sur lequel de grands espoirs sont fondés pour être agréée».
La Cour d'appel d'Agadir a confirmé, en appel, la peine d'un an de prison ferme, assortie d'une amende de 400.000 dirhams, prononcée en première instance. Détenu depuis le 11 février, le jeune rameur Khoualed (15 ans) qui prenait part à un entraînement, à Agadir, avec l'équipe nationale de voile, est accusé d'«atteinte à la pudeur contre un mineur». Dans une réaction à la confirmation de la peine de prison ferme prononcée à l?encontre du jeune athlète, l'Algérie regrette «vivement» la décision de la cour d'appel d'Agadir» a indiqué, ce mardi, le ministère des Affaires étrangères. Cette peine a été déjà prononcée, le 19 mars dernier, par le tribunal de première instance d'Agadir. «Nous regrettons vivement la décision de la chambre criminelle de la cour d'appel d'Agadir qui vient de confirmer une peine aussi lourde à l'encontre du jeune compatriote Khoualed Islam, alors que les éléments du dossier et l'absence de constitution et de caractérisation des faits allégués, laissaient escompter une relaxe», a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dont les propos sont rapportés par l'Aps. «Nous sommes profondément déçus par ce jugement et nous avons instruit nos représentations diplomatique et consulaire d'examiner, en étroite coopération avec la défense, toutes les options possibles de libération du jeune Khoualed, allant de la demande de libération anticipée, en conformité avec les règles de bonne conduite, à la possibilité d'un pourvoi en cassation», a-t-il souligné. Le porte-parole du MAE a ajouté que l'Algérie a «demandé à sa représentation diplomatique à Rabat d'entamer les démarches auprès des autorités marocaines compétentes pour demander le transfert de notre ressortissant vers la ville de Casablanca, afin qu'il puisse être dans la proximité immédiate et sous la protection de notre consulat général établi dans cette ville », a-t-il précisé. |
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