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Alors que des conflits internes continuent de fragiliser plusieurs pays,
les mondialistes se réjouissent de voir leur projet progresser. Les fauteurs de
troubles sont en train d'instaurer un nouvel ordre mondial. Il s'agit en fait
d'un monde étrange dont voici les principales caractéristiques.
LE GOUVERNEMENT MONDIAL Au lendemain de la guerre froide, les vainqueurs ont décidé de dévoiler un projet nommé « nouvel ordre mondial ». Selon le professeur Pierre Hillard, auteur du livre « La Décomposition des nations européennes », paru au éditions François-Xavier de Guibert en 2005, « le but est de créer de grands blocs géoéconomiques standardisés européens, nord-américains, sud-américains, asiatiques, etc. au sein desquels les nations seraient broyées et dont la réunion constituerait l'armature d'une gouvernance mondiale. » Les promoteurs du projet ne se cachent plus pour dire : « il n'y aura pas un retour à la normale. Il faudra soit accepter un désordre général, soit mettre en place un ordre planétaire avec un gouvernement mondial. » Selon eux, pour devenir un citoyen exemplaire dans le monde futur qui sera nomade et sans frontière, il faudrait rompre avec tous les enracinements comme l'attachement à un pays ou à une culture. A présent, au Nord comme au Sud, bon nombre d'intellectuels commencent à critiquer ouvertement le nouvel ordre mondial. Le projet est considéré comme sinistre pour des raisons intrinsèques. Le gouvernement mondial est autocratique, il n'a aucune considération de la volonté des peuples et ne tolère aucun gouvernement revendiquant la souveraineté nationale. C'est pire que l'impérialisme qui vise à étendre une puissance sur une grande partie du monde. LA SOCIETE DE DIVERTISSEMENT Le 27 septembre 1995, la ville de San Francisco a vu afflué 500 personnes qui devaient suggérer une politique globale pour le nouveau siècle. Parmi les participants on pouvait compter Margaret Thatcher, George H.W. Bush, Bill Gates et Zbigniew Brzezinsk (conseiller pour la sécurité nationale auprès de Jimmy Carter de 1977 à 1981). Ce jour-là, la plupart des congressistes à l'hôtel Fairmont sont parvenus à la conclusion suivante: au nouveau millénaire, 20% de la population active suffira à faire fonctionner l'économie mondiale et 80% de la population restante sera superflue. Nos élites, qui se sont donné le droit de réfléchir et de prendre des décisions à notre place, avaient un seul souci : comment empêcher la révolte des 80 % dont le système de production n'a pas besoin ? La réponse qui a été applaudi par nos élites est celle de Brzezinski, sans doute il était le plus brillant, la solution se nommait tittytainment. Ce terme inventé par Brzezinski est une combinaison des mots tit (sein en argot américain) et entertainment (divertissement). L'évocation du mot sein ne fait pas référence au sexe mais plutôt à l'effet soporifique de l'allaitement maternel sur le bébé. Le concept est un cocktail d'aliments et de divertissement qui endormirait la masse. Pour contenir la populace dans l'aliénation, il fallait donc non seulement lui donner des hamburgers et des boissons, mais aussi lui donner accès aux établissements de divertissement et de spectacles. L'ENSEIGNEMENT DE L'IGNORANCE Beaucoup d'universitaires ont pu remarquer une baisse du niveau de l'enseignement un peu partout dans le monde. Quelques-uns pensent que la régression résulte simplement de l'échec des réformes mises en œuvre. D'autres pensent qu'il y a une volonté délibérée d'abaisser le niveau de l'enseignement. Mais, si l'on y réfléchit bien, l'école moderne doit s'adapter au monde moderne. Dans son livre « L'Enseignement de l'ignorance », paru aux Editions Climats en 1999, le professeur Jean-Claude Michéa soutient que le système capitaliste devra conserver un secteur d'excellence, destiné à former, au plus haut niveau, les différentes élites scientifiques, techniciennes et managériales qui seront de plus en plus nécessaires à mesure que la guerre économique mondiale deviendra plus dure et plus impitoyable. Il soutient également que, dans ce système capitaliste, le plus grand nombre des individus seront inemployés ou employés de façon précaire et ne constitueront pas un marché rentable. L'auteur conclut en montrant que dans le monde moderne on va renoncer à toute forme d'exigence intellectuelle pour le plus grand nombre. LA LIBERTE D'EXPRESSION SOUS CONTROLE Le célèbre humoriste français Coluche disait : «Quand on voit ce qu'on voit, quand on entend ce qu'on entend, on a le droit de penser ce qu'on pense.» Beaucoup estiment que la liberté d'expression a régressé dans les sociétés dites démocratiques. A présent, on ne peut plus parler de tout, même dans un spectacle. L'histoire de l'humoriste Dieudonné est parlante. Après avoir interprété en 2003 le rôle d'un colon israélien extrémiste sur le plateau d'«On ne peut pas plaire à tout le monde», une émission de France 3 présentée par Marc-Olivier Fogiel, Dieudonné a été stigmatisé. Depuis cette date, il subi la censure. D'autres artistes et intellectuels ont été mis en quarantaine parce qu'ils ont osé commenter certains sujets tels que la création monétaire, le réchauffement climatique ou encore la théorie du genre. Le constat est clair : personne n'a le droit de réviser la vérité absolue établie une fois pour toutes par les néo-prophètes des temps modernes. Y A-T-IL UNE ALTERNATIVE AU NOUVEL ORDRE MONDIAL ? Les mondialistes essayent de nous convaincre que la situation socioculturelle et politique que nous vivons est le résultat naturel du développement de l'homme et n'a pas été crée volontairement pour servir les intérêts privés d'une oligarchie politico-financière. Ils cherchent à nous persuader que nous ne pouvons rien faire pour changer la situation. Mais il faut savoir qu'une alternative est possible. La construction d'un monde multipolaire basé sur le respect de la culture et de la souveraineté de chaque nation nous permettra sûrement d'échapper à la tyrannie du nouvel ordre mondial. * Universitaire |
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