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Le mutisme des institutions

par G. O.

Contactés à plusieurs reprises par nos soins, ni les responsables du ministère des Affaires étrangères, encore moins ceux de l’Intérieur, n’ont daigné répondre à nos questions à propos de la situation des Nigériens en Algérie. Encore faut-il les atteindre. Ce sont en général les secrétaires qui nous dissuadent d’insister. On apprend par ailleurs que le ministère de la Solidarité nationale pourrait, en principe, fournir des aides matérielles à ces émigrés pour peu que le dossier soit transmis à la Direction de l’action sociale (DAS) de Blida.

Quand au Haut commissariat aux réfugiés (HCR), l’on nous explique qu’il n’accorde pas de statut de réfugié sous son mandat aux étrangers qui ne viennent pas vers ses services. L’on nous fait savoir que le HCR a des équipes d’intervention qui rencontrent des étrangers et font en sorte de sensibiliser à leur sort, la police, la gendarmerie et «même le parquet».






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