Intervenant lors
du colloque international sur les investissements étrangers en Algérie,
organisé dernièrement par l'ordre des avocats au sein de l'auditorium du
centre-ville, Me Pascal Maurer, ex-bâtonnière, vice-présidente du Conseil
national des barreaux français, annoncera le projet de convention (en cours
d'élaboration) entre le CNBF, qui constitue l'organe représentatif des 56.000
avocats de l'Hexagone et l'Union nationale des barreaux algériens. «Cette
convention est fondée sur la communauté juridique reposant dans nos deux pays
sur les principes supérieurs du droit, les valeurs humaines et le respect des
droits de l'homme, sur l'indépendance de la profession d'avocat dont vous êtes
ici les témoins et dont nous voulons témoigner avec vous», soulignera
l'intervenante. Ainsi, avec la signature attendue de cette convention, les deux
organes nationaux mettront en œuvre des sessions de formation commune, des
échanges d'élèves avocats, une assistance technique tant au titre des caisses
de maniement de fonds que de la gestion des cabinets, entre autres initiatives,
selon la vice-présidente du CNBF, qui indiquera que les deux entités feront en
sorte que la réciprocité d'accès à la profession d'avocat soit reconnue en
France et en Algérie, en reconnaissant les qualifications professionnelles
acquises dans les deux pays. Me Pascal Maurer fera ce «plaidoyer» en présence
de Me Tahar Reguieg, bâtonnier de l'ordre des avocats de Tlemcen, Me Jean Marie
Burguburu, président de l'Union internationale des avocats de Paris, Me Jean
Luc Medina, ancien bâtonnier du barreau de Grenoble.