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Un voleur, trahi par un saut « maladroit » du haut de l'échangeur
traversant la voie ferrée à l'entrée de Sidi Mabrouk inférieur, a été
appréhendé et incarcéré lors de sa présentation le 26 avril dernier devant le
procureur de la république près le tribunal de Constantine.
Les faits remontent à la soirée du 24 avril, aux environs de 22 heures, lorsqu'un jeune homme qui regagnait tranquillement son domicile a été surpris près de la mosquée ?'Abi Ayoub El Ansari'' par un individu armé d'une épée. Ce dernier lui subtilisera sous la menace de l'arme blanche son téléphone portable et prendra la poudre d'escampette en direction de l'échangeur de Sidi Mabrouk. Mais, l'agresseur qui disparaît dans la nuit n'ira pas très loin. Car, le saut qu'il effectuera du haut de l'échangeur, près de la voie ferrée, arrêtera sa course. Tentant de prendre ce chemin détourné pour effacer sa trace, il se balance du haut de l'échangeur, mais il fera une mauvaise chute qui le paralysera sur place. Blessé, l'agresseur sera transféré vers le CHUC pour recevoir les soins nécessaires, sans que personne ne se rende compte qu'il s'agit en fait d'un voleur. Mieux encore, il racontera au personnel médical qu'il a été victime d'une agression ! Mais l'enquête qui sera déclenchée par la sûreté de wilaya remontera le fil de l'agression signalée près de la mosquée jusqu'à l'hôpital et le confondra avec sa victime. Le recoupement des renseignements fournis par le service des urgences du CHUC faisant état de la présence d'une « victime » d'agression sous l'échangeur de Sidi Mabrouk mettra la puce à l'oreille aux policiers. Ces derniers, accompagnés de la victime de l'agression et vol sous la menace d'une épée, se déplaceront au CHUC afin de lever les doutes qui découlent de l'analyse des faits et des liens entre deux agressions survenues au même moment et non loin l'une de l'autre. Et là, surprise. La victime hospitalisée suite à une agression, selon ses dires, sera formellement identifiée par?sa victime. Fin de course rocambolesque. |
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