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Absence d'un plan d'amarrage pour la flottille de pêche et aussi de
nouvelles restrictions d'accès imposées récemment aux armateurs, le secteur de
la pêche va mal dans la région de Ghazaouet, ces jours-ci.
La criée est paralysée par une grève observée depuis quelques jours par les professionnels de la pêche du port mixte de Ghazaouet -à vocation pêche et commerce- qui ont déposé officiellement leurs rôles d'équipage au niveau de la station maritime principale des services des gardes-côtes. Selon des professionnels qui ont pris contact avec notre journal, les pêcheurs et armateurs n'ont pas admis le fait que leurs véhicules soient interdits d'accès au port de pêche. «Nous parcourons plusieurs centaines de mètres, à pied, à l'intérieur du port pour parvenir à nos bateaux, avec des pièces de rechange très lourdes et volumineuses, transportées sur nos dos, ce qui nous gêne considérablement», se lamentent-ils. Et d'ajouter : «nous souffrons également de l'absence d'un plan d'amarrage pour la flottille de pêche où un accostage anarchique règne pour l'ensemble des navires de pêche et de commerce. Nos bateaux de pêche souffrent surtout en période d'alerte de mauvais temps (bulletin météorologique spécial), où le port est saturé par des navires de commerce alors que la réglementation ne le permet pas. Impossible d'accoster !». Interrogé sur cette grève qui paralyse toutes les activités de pêche, le président de la chambre de la pêche et de l'aquaculture de la willaya de Tlemcen, AGGAB Choaïb (également président de la chambre nationale de la pêche et de l'aquaculture) affirme, de son côté, que «toutes nos tentatives et démarches visant à trouver une solution à cette crise avec les autorités concernées, n'ont pas abouti. Plusieurs réunions ont été tenues avant de cesser toute activité, mais en vain !». Il souligne que «les professionnels de la pêche sont dans l'impossibilité d'accéder, aujourd'hui, à leurs embarcations avec leurs voitures personnelles. De même, de retour au quai, la nuit, après leur sortie en mer, ils sont privés de leurs véhicules». |
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