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A l'occasion de la Journée nationale des personnes âgées, qui coïncide
avec le 27 avril, de chaque année, des portes ouvertes seront organisées,
aujourd'hui, sur le Centre d'hébergement de cette catégorie de la population,
situé dans la commune de Hamma Bouziane, et où une table ronde sera animée par
des spécialistes sur «les droits des personnes âgées en Algérie». Selon le
chargé de la Communication de la direction de l'Action sociale, M. Rahailia, le
centre de Hamma Bouziane abrite actuellement 120 pensionnaires, dont 50% sont des
femmes. Et d'ajouter que près de la moitié de ces pensionnaires sont alités, ne
pouvant se mouvoir et vivant, constamment, surveillés par des médecins et des
psychologues.
La législation algérienne, permissive en matière de placement de parents dans un centre d'hébergement, s'est durcie, depuis 2010, dira-t-il. L'abandon des ascendants est considéré, désormais et depuis cette date, comme un délit, puni par la loi, et le placement est permis dans les cas où les descendants sont en situation de démunis et ne pouvant prendre en charge une autre personne, précisera-t-il. Toutefois le décret exécutif 12/113, du 07 mars 212, plus récent et surtout en son article 11, tempère un peu la rigueur de la loi, en donnant la possibilité aux enfants de placer un de leurs parents âgés de 65 ans et plus, durant la journée et de le récupérer pour la nuit. Cependant, avec la condition que les enfants en question soient dans l'incapacité de lui assurer une prise en charge de qualité pendant cette période diurne. Enfin, notre interlocuteur, signalera qu'il existe 33 centres d'hébergement de personnes âgées, dans le pays, dont le nombre de pensionnaires approche les 3 millions et qui représente près de 8 % de population totale ! |
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