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Après une semaine de grève pour protester contre le retard dans le
paiement des salaires, les travailleurs du chantier Pizarotti de construction
du tramway constantinois ont repris, hier samedi, le travail après avoir reçu
des assurances écrites des responsables de l'entreprise italienne que leurs
salaires seront versés dans un délai ne dépassant pas la journée du 22 avril.
Contacté hier matin, un groupe de travailleurs nous a confirmé l'information,
ajoutant que les responsables italiens de Pizarotti ont signé et affiché un
engagement écrit à l'intention des travailleurs en fixant ces dates comme des
délais fermes pour le règlement de la question des salaires. «Jeudi, a affirmé
un ouvrier, les responsables du syndicat UGTA sont venus nous donner cette
information en ajoutant qu'ils ont convenu également de partager en deux les
journées non ouvrées, deux seront à la charge de l'entreprise et les deux
autres devront être récupérées par les travailleurs à des dates qui seront
arrêtées en commun».
Contacté à son tour, M. Attia Mohamed, chef de la section syndicale de Pizarotti, a rappelé les événements qui se sont produits jeudi dernier quand le siège de l'entreprise à la cité Zouaghi avait été pris d'assaut par les travailleurs en colère et avait été fermé, empêchant les responsables d'y accéder. «Nous avons éprouvé toutes les peines du monde à convaincre les travailleurs de libérer l'accès au siège et de reprendre le travail. La moitié des travailleurs était d'accord pour reprendre le travail et l'autre moitié tenait à poursuivre la grève. Mais à la suite de l'accord intervenu entre le syndicat et l'entreprise, il y a eu cet engagement de régler les salaires dans un délai ne dépassant pas la journée du lundi 22 avril. Et tous les travailleurs ont repris aujourd'hui», a-t-il expliqué. Pour rappel, les travailleurs du chantier du tramway constantinois étaient entrés en grève le 15 avril dernier, à cause du retard accusé dans le paiement de leurs salaires et le versement de l'argent des œuvres sociales. Deux jours après, chaque gréviste a pu encaisser la somme d'un million de centimes provenant des retards de paiement de l'argent du fonds des œuvres sociales, mais cela n'avait pas suffi à calmer la colère des grévistes qui ont continué à observer l'arrêt de travail jusqu'à hier en réclamant le paiement des salaires du mois de mars. |
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