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Deux jours après
les émeutes du logement à Ouargla, qui ont fait une quarantaine de blessés,
entre policiers et manifestants, des dizaines de jeunes sans emploi ont
organisé un rassemblement, hier samedi, sur l'esplanade du 1er Mai, à Ghardaïa.
En effet, cette action de protestation pacifique a été organisée pour
revendiquer des postes de travail et le développement de leur région, selon
l'Aps.
«L'Emploi et le logement, c'est notre droit reconnu par la Constitution», «l'Unité nationale, une ligne rouge à ne pas franchir», «Justice sociale, égalité des chances devant l'emploi et développement», sont autant de slogans scandés par des dizaines de jeunes pour appuyer leurs revendications. Les protestataires, reprenaient également des slogans inscrits à travers des banderoles ou émis par mégaphone, et liés notamment, à des revendications purement sociales, comme l'emploi, le développement global, le logement ou encore l'agriculture. «Nos actions qui sont purement sociales n'ont trouvé personne pour les écouter», a déclaré un jeune en colère, avant de manifester son pessimisme à cause des «fausses promesses» regrette-t-il. Les jeunes protestataires, issus des différentes régions de Ghardaïa et des wilayas limitrophes, ont levé leur sit-in, en fin de matinée d'hier, en quittant les lieux dans le calme, au terme de cette action de protestation pacifique. Des actions de contestation pacifique, liées à l'emploi, ont eu lieu, cette fin de semaine, dans les wilayas de Djelfa et Béchar. Dans la ville de Ouargla, marquée par une journée et une nuit d'agitation, à la suite de la contestation d'une liste de bénéficiaires de logements sociaux, un calme relatif semble régner avec la promesse des autorités locales d'ouvrir une enquête et étudier les cas de recours introduits par les citoyens s'estimant lésés dans leur droit à un toit décent. |
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