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En dépit des efforts déployés par les autorités locales et par certaines
associations, pour la protection et la sauvegarde de l'environnement, synonyme
spécifiquement pour cette région côtière, de l'offre d'un cadre de séjour
agréable, au bord de la mer, l'incivisme continue, malheureusement, à entraver
les opérations de restauration. En effet, l'importance du volet relatif à la
préservation de la propreté des plages ne semble pas, vraisemblablement, être
prise en considération par certains citoyens.
Ces derniers n'hésitent pas à déverser toutes sortes de détritus sur les plages de ce littoral, qui ont inspiré, jadis, les confectionneurs de belles cartes postales, représentant des panoramas époustouflants. A titre d'exemple, il est utile d'évoquer le rivage de la localité de St Roch, qui était tapissé de galets, ou encore la petite baie du village de Cap Falcon, protégée des vents marins par un monticule sur lequel trône son prestigieux phare. Ces deux plages, parmi tant d'autres, n'avaient, à cette époque, rien à envier aux stations balnéaires de renommée, du Vieux continent. Ni les campagnes de sensibilisation pour leur préservation et encore moins les opérations de volontariats de nettoyage effectués, régulièrement, en collaboration des agents communaux, ne sont parvenus à arrêter le massacre perpétré par l'incivisme. « Nous nous demandons pourquoi donc certains habitants éprouvent un malin plaisir à déverser leurs ordures ménagères sur les plages, alors qu'ils disposent d'un lieu adéquat sur le tracé du camion de collecte », s'est interrogé, avec dépit, un riverain, demeurant depuis plus de 20 années dans le village de Cap Falcon. Le même son de cloche s'est fait entendre à propos de ces actes d'incivisme chez d'autres riverains, domiciliés à proximité des plages, jalonnant le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Ce malheureux état de fait a été relevé, lors d'une visite d'inspection marathonienne des plages, effectuée en fin de semaine dernière, par les autorités locales. «Des opérations de nettoyage sont menées régulièrement toute l'année, par les agents communaux, sur les plages en plus des volontariats. Elles redeviennent encore plus sales quelques heures après leur passage», a confié un élu de l'APC d'Aïn El Turck. Un ancien habitant de la localité de St Germain évoque «dans le temps, il existait des gardes champêtres, qui avaient pour mission d'infliger des amendes aux contrevenants, sur la base d'un arrêté de wilaya. Il suffit tout simplement de dépoussiérer cette règlementation pour tenter de redorer le blason terni de nos plages». Un avis partagé à l'unanimité par nos interlocuteurs, dont la plupart sont propriétaires d'habitations presque pied dans l'eau, rencontrés, lors de la visite d'inspection en question. Nombre d'entre eux ne cessent d'ailleurs de dénoncer l'incivisme, qui est à l'origine du flagrant enlaidissement de ce littoral, lieu prisé pour un séjour d'agrément aux millions d'estivants, qui viennent goûter, chaque été, aux joies de la mer. |
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