L'association des acquéreurs agissant au nom des bénéficiaires des 733 et
1.016 logements AADL-CNEP, formule location-vente, sis respectivement aux sites
POS 50 et POS 52, à Oran-est, a dénoncé, une nouvelle fois hier, la «léthargie»
qui caractérise la gestion de ces deux programme dont les bénéficiaires
attendent toujours la livraison depuis plus de douze années.
S'agissant du premier programme 733 logements, les acquéreurs notent,
tout d'abord, que les travaux sont achevés à 100%, que le paiement des apports
personnels a été effectué et que l'octroi de l'aide de l'Etat a été bel et bien
prononcé comme l'attestent les décisions remises par la Caisse nationale du
Logement (CNL) aux bénéficiaires. «En théorie donc, et selon toutes les
réglementations en vigueurs, rien n'empêche la CNEP de remettre les clés aux
acquéreurs, pour mettre fin à une attente qui dure depuis plus d'une décade»,
affirme-t-on. Sauf que, ajoute-t-on, «la réalité imposée par cette gestion
calamiteuse du dossier, se présente aujourd'hui comme complètement
contradictoire, non seulement aux lois régissant le secteur, mais aussi celles
mêmes du bon sens.» Pour les représentants des acquéreurs, «l'argument
présenté, aujourd'hui, par la CNEP pour justifier la non remise, à ce jour, des
clés aux bénéficiaires, «c'est le fait que les montants des aides décidées par
la CNL n'ont toujours pas été versées sur le compte de la CNEP.» Un argument
qualifié de complètement « insensé», vu que les acquéreurs disposent de
décisions signées, en bonne et due forme, par une institution de l'Etat qu'est
la CNL.» Aussi, et s'agissant du deuxième programme location-vente, celui des
1.016 logements, on souligne ce même état d'esprit négatif. Ces logements qui
sont totalement achevés depuis 2009, attendent toujours la réalisation des VRD,
affirme-t-on. Les acquéreurs rappellent que ce marché relatif aux VRD a été
attribué, une première fois en 2010, à un entrepreneur. Mais faute de la
fourniture d'un ODS (Ordre de service) par Assure-Immo, le contrat a fini par
être annulé au bout des 12 mois réglementaires, rappelle-t-on. Le même scénario
est en train de se reproduite, cette année, dénonce-t-on avec l'attribution
dudit marché à un nouveau entrepreneur. Trois mois sont déjà passés, et l'ODS
n'est toujours pas établi pour permettre l'entame des travaux.