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Dix-huit sociétés nationales et étrangères, d'envergure internationale,
(à l'instar de Pizzarotti et Andrade Guttierez), ont adhéré à l'idée du projet
de formation et de qualification de la main-d'œuvre locale, dans leurs
chantiers, et des accords-cadre d'accompagnement seront signés avec elles, à la
fin du mois d'avril courant.
Selon le directeur de l'Emploi de la wilaya de Constantine, Khelil Ezzine, rencontré jeudi dernier, «ce dispositif important et sujet de l'heure, s'il en est, puisque en relation avec le dossier de l'emploi, et il ne date que du mois dernier, car le coup d'envoi des préparatifs y afférant ont été lancés depuis une vingtaine de jours». Concernant les grandes lignes et les objectifs de ce projet ambitieux, qui est une proposition et une initiative du wali, il dira, «nous avons tenu trois réunions avec les entreprises en question, pour le recensement des possibilités qu'offrent leurs chantiers, en matière de formation et acquisition de l'expérience pour la main-d'œuvre locale. Nous avons fait de même pour ce qui a trait à la main-d'œuvre qualifiée, en passant en revue leurs capacités dans ce domaine». Et de poursuivre, «nous en sommes, grosso modo, aux dernières retouches et les résultats et bilans feront l'objet de ?portes ouvertes' qui se dérouleront les 28 et 29 avril en cours, au palais de la Culture Malek Haddad». Le directeur de l'Emploi précise, que c'est lors de ces journées que seront signés des accords-cadre entre la direction de l'Emploi et celle de la Formation professionnelle et les 18 entreprises nationales et étrangères en question, dont la liste demeure ouverte, et qui activent dans divers domaines et surtout dans celui des BTPH (Bâtiment et Travaux publics), le secteur de la Pharmacie, l'Hôtellerie et les Assurances. Ainsi et en vertu des contrats qui seront paraphés, les entreprises s'engageront à ne pas se limiter à la réalisation de projets, mais également à assurer la formation, l'expérience et la qualification nécessaire à la main-d'œuvre locale. Le marché du travail souffre, en effet, beaucoup du manque de travailleurs qualifiés, à telle enseigne que le pays importe aussi de la main-d'œuvre. Ainsi et selon un cadre d'une société étrangère qui construit des logements à Ali Mendjeli, «nous employons 800 personnes dont 130 sont des expatriés et qui sont des coffreurs, ferrailleurs, faïenciers, etc., qualifications qui manquent en Algérie». Selon un autre responsable de la chaîne ?Accor', «la main-d'œuvre des hôtels ?Ibis' et ?Novotel' est à 100% locale, à l'exception toutefois, des chefs de section, service restauration ainsi que des gouvernantes de l'hôtellerie que nous avons dû ramener des autres wilayas, personnels inexistant à l'échelon de la wilaya», conclura-t-il. |
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