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« C'est la reprise des greffes rénales au niveau de la clinique Daksi»,
nous a confirmé, jeudi matin 11 avril, le professeur Abderrezak Dahdouh,
président du conseil médical de l'EHS Daksi, en précisant que la première
opération de transplantation a été effectuée par son équipe la veille (ndlr,
mercredi). Prévoyant dans ce sens «une douzaine d'autres greffes au courant de
l'année 2013». Interrompues depuis plusieurs mois, la reprise des opérations de
greffe rénale à la clinique de Daksi va sûrement réjouir plus d'un patient
candidat à une transplantation. «A cause de certaines difficultés survenues au
niveau du service néphrologie, donc hors de la compétence chirurgicale, les
transplantations avaient été interrompues, mais il faut quand même signaler que
durant l'année 2O12, nous avons réalisé trois greffes. Maintenant, un climat de
confiance s'est instauré entre le soignant et le soigné au niveau de la
néphrologie, service qui a été pris en main par la jeune doctoresse Zimouchi
Souheïla, et cela va nous permettre de relever tous les défis», a considéré le
professeur Dahdouh.
«Comme vous le savez, a-t-il expliqué, la greffe rénale est une opération pluridisciplinaire qui réunit plusieurs spécialistes et chaque maillon de la chaîne revêt une responsabilité, une tâche précise à accomplir avec soin et compétence pour assurer les plus grandes chances de réussite à l'opération dans son ensemble». Ce scientifique a rappelé que les blocages survenus au niveau de la néphrologie où s'effectuait le recrutement des malades avaient trait à la gestion des dossiers à transmettre à la chirurgie qui procède à la greffe. Mais aujourd'hui, la greffe rénale a redémarré avec une nouvelle équipe de néphrologie «qui est engagée et qui nous donne beaucoup d'espoirs de continuité», a souligné notre interlocuteur. Selon lui, «tous les autres maillons de la chaîne sont en place, fonctionnels, toujours disponibles et engagés pour la réussite de la greffe rénale. Il ne reste plus qu'à organiser l'opération de dons et pour cela il est indispensable d'avoir de bonnes relations avec toutes les structures et centres d'hémodialyse à travers la région. Et c'est le néphrologue qui doit lier cette relation en étant en contact avec ses confrères pour recruter les couples de donneurs. Le travail de base se fait au départ par les néphrologues. Ensuite, il y a un bilan à faire et le dossier à préparer pour la chirurgie afin que le couple donneur- receveur soit opéré et que la greffe se fasse avec le maximum de réussite. Une fois que le malade est opéré et rétabli, il est remis à la disposition du néphrologue pour le suivi à long terme qui se fait sur la base de suppresseurs et de contrôle de la fonction rénale». Et la Dr. Zimouchi est en train de suivre le recrutement des malades. «Nous nous sommes engagés, si les choses continuent positivement dans la stabilité et la bonne ambiance de travail, à réaliser 12 greffes cette année et à revoir à la hausse ce chiffre dès l'année prochaine», affirme le professeur Dahdouh. En terminant, celui-ci note que «les malades opérés à Daksi viennent de toutes les régions du pays». Contacté, hier, le directeur de l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) du rein de Daksi, M. Bentouati Amar, a assuré, pour sa part, qu'il n'existe à présent aucun problème d'ordre administratif ou autre. «Tout est bon et la logistique garantie par l'Etat est là», a-t-il souligné, ajoutant que la clinique dispose maintenant de quatre blocs opératoires, équipés d'un matériel sophistiqué, dont deux ont été créés récemment. «Le consommable est disponible aussi», indique-t-il. Concluant l'entretien, le directeur dira, confiant, que «selon les moyens dont nous disposons, nous pouvons réaliser une greffe par semaine et nous nous sommes engagés auprès du ministère de la Santé pour réaliser douze cette année». |
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