Le programme de
10.000 logements programmés par l'Agence d'amélioration et du développement du
logement (AADL), sera lancé, officiellement, durant le deuxieme trimestre de
l'année en cours, apprend-on de sources proches de la wilaya. L'AADL,
rappelons-le, a bénéficié d'un lot 10.000 logements du quota de 23.000 unités,
attribué à la wilaya d'Oran, au titre du programme national, portant sur
150.000 logements du nouveau segment LPP (logement promotionnel public). A
travers l'actualisation des dossiers, l'AADL va procéder à l'assainissement du
fichier des souscripteurs et à l'élimination de ceux qui ont déjà bénéficié de
l'aide de l'Etat. Des vérifications sont automatiquement opérées pour détecter
les « fraudeurs ». La nouvelle liste actualisée éliminera, également, les
demandes des fraudeurs qui ont falsifié leurs certificats de résidence, quitte
à faire appel aux services de Sécurité pour une meilleure fiabilité de
l'investigation, conformément à une récente disposition du ministère de
l'Intérieur, en ce sens. Nos sources indiquent, par ailleurs, que l'agence a
déjà entamé les procédures administratives et techniques, dont le relevé
topographique et l'analyse géotechnique du sol, en vue de la réalisation du
quota de 10.000 logements LPP qui lui a été assigné. Cinq sites ont été choisis
pour l'implantation de ces 10.000 unités, situés, tous , à Bir El-Djir, selon
la même source. Ce détail, avait fait réagir le wali, qui a donné des
directives pour que cet immense parc de logements profite à l'ensemble des
citoyens du Groupement urbain d'Oran et ne soit pas une exclusivité pour la
seule daïra de Bir El-Djir. « Il faut mettre le paquet dans ce grand chantier
de logements. Il faut aller très vite. C'est valable pour tous les autres
dispositifs et programmes d'habitat (?) Ce n'est que de la sorte, c'est-à-dire en
livrant, chaque année, un paquet de ceci et de cela, qu'on peut atténuer et
diluer l'acuité du problème de logement, dans notre wilaya », avait souligné le
wali, lors d'un précédant breifing. Dans le même ordre d'idées et dans un
esprit pragmatique, le chef de l'exécutif local n'a pas exclu la possibilité de
«dessaisir» l'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), issue de
l'ex-Entreprise du logement familial (EPLF), de la mission qui lui a été
assignée, à savoir : prendre en charge 13.000 logements du quota de 23.000 LPP.
«Si l'ENPI sera à
la mesure de la charge qui lui a été dévolue, et bien tant mieux ! Mais si ce
promoteur en est incapable, alors je n'hésiterai pas à le décharger de ce quota
et à le rajouter à l'AADL» avait déclaré le wali, lors de ce même breifing. Il
y a lieu de rappeler que l'AADL a entamé la convocation des anciens
souscripteurs au programme de logements ?location-vente' n'ayant pas bénéficié
de logements jusqu'à présent. Cette opération concerne exclusivement, les
bénéficiaires dont la demande n'a pas été satisfaite, notamment les
souscripteurs des programmes 2001 et 2002. Quant aux nouveaux demandeurs, leur
tour ne viendra qu'après l'assainissement par l'AADL du «passif».