La proposition du projet de réalisation d'une station urbaine de
transport public, dans le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, vient d'être
accordée par le wali d'Oran, apprend-on auprès de la cellule de communication.
Une superficie s'étendant sur un peu plus d'un hectare, longeant le CW 84, qui
traverse le Haï Bensmir, sur le territoire de la commune d'Aïn El Turck, a été
retenue pour accueillir cet important projet, qui contribuera au désengorgement
de la place Vassas où sont situées les stations terminus de l'ensemble des
véhicules de transport public. Selon notre source un apport d'un montant de 15
milliards de centimes sera dégagé pour financer les travaux qui seront lancés
dans les prochains jours. Par ailleurs, il importe de signaler dans ce même
contexte le grand calvaire auquel est confrontée la population de Mers El Kébir
notamment les étudiants en matière de transport. En effet, les usagers de la
navette Oran-Mers El Kébir et vice versa dénoncent l'insuffisance des véhicules
de transport et le diktat des taxis. «Ces derniers exigent 75 dinars, soit le
tarif de la course Oran- Aïn El Turck, pour les usagers qui souhaitent se
rendre à Mers El Kébir» ont fait remarquer nos interlocuteurs. Deux bus
seulement de la ligne 14 assurent cette navette et ce, de manière irrégulière.
«L'entreprise ETO a affecté un bus, qui s'est illustré par son irrégularité
avant de disparaître» ont ajouté nos interlocuteurs, qui interpellent les
responsables concernés sur ce malheureux état de fait. Ils soulignent encore la
flagrante insuffisance d'un seul bus pour les étudiants de toute la daïra d'Aïn
El Turck, qui n'observe souvent pas l'arrêt au niveau de Mers El Kébir, une
municipalité confrontée à une démographie galopante. Nos interlocuteurs
rappellent encore que des requêtes ont été adressées à ce sujet aux
responsables concernés, mais malheureusement aucune suite n'a été donnée à
leurs doléances.