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Une seconde tentative de démolition du marché de la cité ?Kouhil Lakhdar'
(Djenane Ezzitoune) a échoué, hier, pour le deuxième jour consécutif.
Le bulldozer stationné près du marché est demeuré inactif, et tout autour les policiers du dispositif de sécurité déployé pour la circonstance, s'affairaient à discuter avec les jeunes bénéficiaires des 96 locaux commerciaux, déterminés « à faire opposition » contre cette suppression programmée du marché en question. Bien évidemment, ce n'est pas le marché qui les intéresse, à proprement parler, car il est fermé depuis sa réalisation, il y a près de 13 ans, « mais les bénéficiaires qui ont déboursé de l'argent de leur poche pour sa construction, revendiquent un dédommagement en contrepartie de la démolition des locaux », selon les déclarations des concernés. Ces derniers, auront gain de cause, momentanément, car cette opération n'a pas été annulée, elle est tout simplement reportée, à cause des dispositions réglementaires et procédurales exigées, en la matière et qui n'ont pas été respectées dans ce cas de figure. Le vice-président, chargé de l'Urbanisme de l'APC de Constantine, nous a confié, à ce propos, que l'arrêté de démolition n'a pas été signé par le maire et que la défection de ce document n'a pas permis d'exécuter l'opération. On nous a signalé, dans ce contexte, que l'APC n'est pas à l'origine de l'ordre de démolition, parce que l'opération qui devrait faire « terrain net » sur le lieu et préparer la réalisation d'une bretelle du pont transrhummel est prise en charge par la daïra, mais la procédure exige la signature du maire, et il faudrait, donc, revoir tout le dossier. De leur côté, les bénéficiaires des locaux, qui ont chargé un avocat pour prendre la défense de leurs intérêts, soutiennent mordicus «qu'aucune autorité ne peut procéder à la démolition du marché tant que l'affaire des locaux reste pendante, devant les tribunaux». Les bénéficiaires tiennent, aussi, à préciser qu'ils ne s'opposent pas, dans le fond, à ce projet de démolition du marché, tant que ledit projet est d'utilité publique, mais leur exigence demeure « une indemnisation à hauteur du dommage subi, comme cela se fait pour d'autres cas similaires ». |
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