Selon les
résultats préliminaires du premier recensement économique effectué à
Ain-Temouchent, le nombre d'entreprises recensées avait, à la fin de décembre
2011, atteint 9405 entités, tous segments d'activités confondus.
Comparativement à celui des entreprises recensées sur l'ensemble du territoire
national, ce nombre représente seulement 1%, a indiqué aussi notre source.
L'enquête, qui a ciblé tous les établissements, hors agriculture, relevant des
secteurs privé et public, a également concerné les établissements
administratifs. Cependant, notre source n'a pas révélé si, par cette opération
d'envergure, le tissu économique est dominé par les personnes physiques ou par
les personnes morales ni encore par les entreprises économiques ou
administratives (ou services). Encore que la question, liée au taux des
entreprises ayant cessé leurs activités durant ces dernières années, n'a pas
été pas abordé ni encore les causes réelles qui ont produit cette situation. Il
sera encore aussi intéressant de connaître le bilan de l'année 2012, pour voir
l'évolution à l'échelle départementale et par rapport au recensement national.
Encore plus si le tissu économique reposerait essentiellement sur les
micro-entités. L'opération, qui aurait touché 132 entreprises, a été pilotée
par quatre enquêteurs en statistiques et recensement, a-t-on appris aussi. Par
ailleurs, il serait incompréhensible de constater le peu d'engouement affiché à
l'égard du secteur de l'agroalimentaire ou de la transformation. Notamment
quand on sait qu'Ain Temouchent est une wilaya à vocation agricole par
excellence encore que l'Etat accorde des facilitations en matière d'octroi de
foncier et de crédits pour les activités de production. Enfin, lancé en mars
2011, le recensement économique a justement pour principal objectif d'améliorer
la gouvernance de l'économie au niveau national et au niveau local, par une
prise de décisions plus pertinente, grâce une meilleure connaissance du tissu
économique. Pour les pouvoirs publics il constitue une occasion exceptionnelle
d'être à l'écoute des préoccupations des entrepreneurs et, partant,
d'appréhender de manière objective les véritables contraintes et problèmes
rencontrés par les entreprises algériennes.