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«Le ministère du Commerce accorde au règlement des problèmes des
boulangers, dont celui du prix du pain, une grande importance », a déclaré hier
à l'APS le chargé de communication du ministère du commerce, A. Tifour.
Il a rappelé dans ce contexte que la commission composée d'un représentant des ministères du Commerce, des Finances, de l'Union nationale des boulangers (UNB), de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et du groupe industriel Eriad (Entreprise des Industries alimentaires, céréalières et dérivés) poursuit toujours ses travaux et sillonne l'ensemble des régions du pays afin de s'enquérir des préoccupations des boulangers, notamment le prix réel de la baguette de pain, avant de rendre part de ses conclusions à la fin du mois de mars. M. Tifour a également souligné la volonté du ministère du Commerce de trouver les solutions aux problèmes des boulangers et ces solutions seront initiées sur la base des observations et des conclusions de la commission en question. Cette dernière, pour rappel, a été mise sur pied après plusieurs mouvements de protestation menés à travers le pays, dont celle de la journée sans pain à Oran. Les boulangers se plaignent principalement de problèmes de trésorerie et réclament la hausse de la marge bénéficiaire pour atteindre les 20% au lieu des 2 et 3% actuels et la réduction des taxes fiscales. L'une des représentations de la profession, l'Union nationale des boulangers, relevant de l'UGCAA avait, par la voix de son président, Youcef Kalafat, affirmé que « les boulangers ne veulent pas augmenter le prix du pain, mais réclament la satisfaction de leur principale revendication qui est de fixer la marge bénéficiaire à pas moins de 20% sur le prix de revient ». L'autre représentation des boulangers, en l'occurrence la coordination nationale, avait également présenté le 20 mars à Oran une nouvelle étude réalisée par les boulangers sur le prix de revient actuel de la baguette de pain et qui a abouti sur un tarif de 11,729 Da. L'animateur, M. Hantour avait précisé que ce document sera exposé à la tutelle comme base de départ en cas de négociations. En plus de la cherté des matières premières, les charges ont également augmenté allant du SNMG qui est passé de 4000 DA en 1996 à 18 000 DA en 2012. Il en est de même pour les cotisations patronales de sécurité sociale qui sont passées de 8.000 à 32.000 Da. |
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