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Les hymnes nationaux de l'Egypte et du Ghana ont retenti au mythique
stade Chahid Ahmed Zabana. Celui de l'Algérie a été le grand absent de cette
fête continentale. Dommage, mais heureusement que Abid Charef était là pour
sauver la face.
Critiqué sur le plan national, l'arbitrage algérien est à l'honneur sur le plan africain, comme en témoignent les grands succès de Haïmoudi Djamel, choisi par la Confédération africaine de football comme meilleur arbitre africain de l'année 2012, et la désignation de Abid Charef pour officier la finale du championnat d'Afrique des moins de 20 ans entre l'Egypte et le Ghana. Ce choix est intervenu après que Djamel Haïmoudi eut dirigé la finale de la Coupe d'Afrique des nations 2013 en Afrique du Sud. Deux évènements sur lesquels s'attardent les observateurs pour saluer les prestations de l'arbitrage algérien sur la scène continentale, et également le travail du président de la DNA, Belaïd Lacarne. A ces deux distinctions, vient s'ajouter la désignation de la CAF de l'arbitre assistant algérien, Chokri Bechirene, pour le match de classement ayant opposé le Mali au Nigeria. Cette illustration de nos arbitres à l'échelle continentale a suscité de nombreux commentaires de plusieurs spécialistes présents ici à Oran qui ont qualifié «d'énigme» la situation des referees algériens, brillants sur les terrains africains, mais faisant souvent l'objet de polémiques et de critiques sur les terrains algériens. Une attitude prenant souvent de l'ampleur à l'approche de chaque fin de saison, où les choses débordent parfois et les arbitres sont même agressés physiquement par des joueurs ou des dirigeants, sans parler de la pression terrible à laquelle ils font face de la part des supporters. En tous cas, le choix porté sur Haïmoudi et Abid Charef pour officier les finales des A et des U-20 est là pour prouver que le problème ne réside pas au niveau des arbitres, mais ailleurs. |
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