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Le matin du
mercredi de la semaine écoulée, l'avion du président des USA atterrit en
Israël. Le protocole d'accueil était impeccable. Une haie d'honneur, de
dignitaires politiques et des trois religions monothéistes, parfaitement
alignée, le recevait avec le sourire et des poignées de main et par moment des
accolades.
Lui souhaitant la bienvenue et un bon séjour, les allocutions circoncises du président de l'Etat M. Shimon Pérez et du chef de gouvernement M Benyamin Netannyahou, fraîchement élu, avaient le même ton lui affirmant ceci : la sécurité d'Israël est sacro-sainte et qu'elle serait la raison d'être du futur peuple juif. Et, tout de suite, ils lui ont montré la coupole abritant le mécanisme mobile du bouclier anti-missile entreposé dans l'enceinte de l'aéroport. Le président Barack Obama a laissé entendre, a juste titre et raison, lors de son allocution du lendemain, devant des étudiants Israéliens de l'Université de Jérusalem, que le meilleur rempart impeccable contre la guerre: c'est d'être capable de vivre en paix dans le siècle. En d'autres termes, oublier progressivement les tourments et les rancunes du passé et se tourner résolument en direction de l'avenir. Il a également mis l'accent sur les points chauds de la situation actuelle dans la région, du Moyen-Orient, aux profonds désaccords mais aussi sur les possibilités de la changer, en faveur de la liberté de tous les peuples voisins a Israël, afin que les générations actuelles et futures ne se sentiraient pas des incapables face aux enjeux et défis de l'époque et a venir. Une utopie au vu de la situation présente aux frictions interminables. Elle le serait davantage à moins d'une révolution des mentalités Le soir, il a fait rapidement un saut à Ramallah en Palestine. Le décor et l'accueil étaient fades du fait que le peuple palestinien est divisé en deux territoires: l'un favorisé, l'autre ghettoïsé, mais tous les deux insoumis, depuis 1947, au fait accompli injuste et cruel. Le président des USA, a presque tenu le même discours, avec néanmoins certaines différences en termes de terminologie, à l'adresse de l'autorité palestinienne qui devrait reconnaître, insistait-il, l'existence de l'Etat juif, en contrepartie de la création de l'Etat palestinien. Le monde sait que c'est n'est pas la porte à côté. En effet, la clé de voûte du problème, de reconnaître ou non, est ailleurs et nécessiterait encore du temps et une conjoncture favorable. Ce qui arrange les affaires de l'Etat d'Israël. En attendant, que la situation se décante, nul ne peut faire avaler, indéfiniment, les pilules du mensonge au peuple palestinien ni d'ailleurs aux autres peuples arabes dépités par l'inaction des dirigeants. Ensuite, vendredi, c'est au tour de la Jordanie, lieu du mythique royaume de Juda au Sud (la partie nord de la Jordanie) actuellement le pays d'exil des dizaines de milliers de familles Syriennes fuyant les combats dans leur pays, qui a accueillit le 42 è président des Etats-Unis d'Amérique. En outre, cette visite s'inscrit aussi dans le cadre de la crise Syrienne et ses suites dont le monde s'affiche préoccupé néanmoins manifestement incapable d'intervenir. Ces derniers temps, le problème Syrien semble se corser, a plus d'un titre, pour l'ensemble du Moyen-orient. En effet, le Liban, la Jordanie (qui va jouer un grand rôle dans le dénouement de l'affaire Syrienne) la Turquie et surtout l'Irak dont son gouvernement est soupçonné, selon les propos de M. John Kerry chef du département des affaires étrangères visitant en milieu de cette semaine l'Irak, d'aider militairement le régime Syrien, seraient tous éclaboussés par le drame Syrien. Curieusement, les suites de la visite du président des USA, pourraient, à certains égards, s'apparenter aux conséquences de la tournée qu'il avait effectuée, en 2009, a la veille des changements opérés chez quelques pays arabes. Entre-temps, en Syrie, les protagonistes s'accusent mutuellement de massacrer des imams, a l'image du défunt Ramadan El Boti érudit en sciences islamiques et défenseur du régime Syrien (son assassinat s'insère dans la stratégie de brouiller davantage les cartes d'autant plus que quelques commentaires indiscrets ont dévoilé que le Cheikh a changer de position) et peu après par la démission du coordinateur de la coalition de l'opposition Syrienne M. Moadh El Khatib (ancien estudiantin du défunt El Boti) désigné a ce poste depuis 6 mois pile. Il était un farouche adepte de la «solution politique» négociée avec le régime Syrien qui a rejeté l'offre. Donc, il a rejoint l'apposition Syrienne en Décembre 2012. C'est-à-dire, après 18 mois depuis le début des revendications d'une partie du peuple Syrien. Selon ses amis, de la résistance Syrienne, il serait dépité par la mollesse de ceux qui soutiennent la révolution armée. Tout le monde sait que cette inertie ne date pas d'aujourd'hui Il avait confirmé cette inaction dans sa dernière interview en tant que coordinateur de la coalition de la révolution puisqu'il a assisté, avec un groupe de délégués de l'opposition Syrienne dont le Chef de gouvernement, à la réunion de Doha (Qatar) de la ligue des chefs d'Etats arabes 48 heures avant la réunion de Doha, c'était au tour du Chef, des forces armées de l'opposition Syrienne, d'échapper de peu a un attentat grave. Manifestement, ces règlements de compte puisent leur source de l'ancienne secte des assassins voire des groupes maffieux genre Cosa Nostras en Sicile et de Ndrangheta de Calabre qui a été autrefois envahie, au 12 é siècle, par des Omeyyades qui ont été remplacés par les fatimides. Ajouter à cela, les rumeurs instillées, par des incapables, dont l'utilisation du gaz toxique qui, d'après le régime, est l'œuvre des groupes armés terroristes qui ne sont pas des anges. Pourtant, il avait donné des assurances que cette arme a destruction massive est en lieu sur. Ainsi, lorsque les régimes dictatoriaux commencent à mentir et frapper à droite et à gauche, afin qu'ils salissent l'image de leurs adversaires, leur fin est proche. Car qu'elle soit armée ou de nature politique (supposée sauvegarder les intérêts indus des adeptes de cette voie planifiant les mystifications et les frictions intercommunautaires), la vérité aboutirait au même résultat : le changement radical du mode de la gouvernance, quelles que soient les impeccables combinaisons pour l'éviter. Malgré ce destin fatal, les adeptes du régime Syrien continuent d'affirmer que tout ne va pas si mal en termes économiques voire? sécuritaires et que les revendications du peuple Syrien sont légitimes etc. Et si ce n'était les groupes terroristes armés, la Syrie est capable d'atteindre, affirment-ils, le niveau des pays développés et démocratiques en matière de démocratie. Ainsi, sans se rendre compte, ou si peu, à ce jour, le régime a transformé des aspirations légitimes, sollicitant calmement la liberté et la démocratie, en révolution armée afin de ternir l'image de cette sollicitation. Dans le but de préserver sa raison d'être, le peuple Syrien était dans l'obligation d'embaumer l'odeur du soufre (un fongicide puissant qui détruit les champignons dont les gales bactériennes) et donc de verser le sang de ceux qui ont fait disparaître des milliers d'innocents et exiler des millions de personnes Un jour, le régime avait déclaré : ce qui est en train de se dérouler en Syrie, c'est la purification de l'âme du peuple. Par contre, l'opposition armée affirme que c'est le polissement des âmes damnées dans la terre Syrienne. Qui a raison, qui a tort et avec le temps qui va gagner et qui va perdre ? Et surtout qui va couler a pic tout doucement dans les ténèbres de l'Histoire ? Pourtant, la magnanimité, des grands peuples, est la mère du grand pardon. En termes clairs, laisser les rancunes se transformer, avec le temps, en bouclier protégeant, malgré tout, les gouvernants qui n'ont rien compris à l'histoire de la révolution des peuples. En effet, le pardon est tellement impeccable. En revanche, la haine est incapable d'aboutir à quelque chose de beau. Ainsi, malgré les tentatives de protéger ce genre de gouvernements, notamment de la part des partis d'oppositions et certains medias, internes et externes a la Syrie, à la solde de qui rétribue davantage, ils n'écoutent qu'eux-mêmes et, qu'a la longue, ils se transforment en bons a rien et mauvais en tout. En d'autres termes, impeccable en apparence, incapable dans le fond En revanche, le désir des peuples, du Moyen-Orient, de changer le cours de leur vie, est le plus fort de tous C'est en substance les propos, du président des USA, adressés aux étudiants de l'Université de Jérusalem En effet, le véritable changement est l'élixir de jouvence parfait, des peuples motivés et des gouvernants lucides, qui ne peut ni se décanter ni se diviser encire moins être miscible. Un breuvage divin. Comme celui qui ne peut ni se créer, ni se perdre, par contre il se transforme disait, le fondateur de la Chimie moderne et de la loi de conservation de la masse, Antoine de Lavoisier, révolté contre les pratiques et les mystifications obscurantistes, guillotine par la Terreur dictatoriale en 1794. A l'age de 30 ans ! |
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