Un nombre
important de diplômés mal voyants qui ont suivi leurs études à l'université de
Constantine, dénoncent ce qu'ils appellent «leur marginalisation voulue sur le
marché de l'emploi», qui leur a imposé un départ à la retraite avant même
d'avoir connu le monde du travail, «sachant que pour décrocher ce dernier, il
faut passer par des concours, dont la porte leur a été fermée», déplorent-ils.
Il s'agit de jeunes aveugles qui sont titulaires du diplômes de licence dans
différentes spécialités et qui se considèrent habilités à passer le concours «d'administratif»
et «d'agent administratif principal», et postuler ainsi à des emplois
permanents. Mieux, ils revendiquent «un quota spécialement affecté pour ces
handicapés». Cependant, ces concours ont été supprimés et tout ce qu'ils
demandent c'est de «les réactiver», car ils pensent être habilités pour ces
postes.
Selon le chargé
de communication à la direction de l'Action sociale de la wilaya, les portes
des différents centres de rééducation sont toutes ouvertes à la catégorie des
mal-voyants, titulaires de diplômes universitaires. Cependant, précise-t-il, il
est vrai qu'en matière de recrutement, il faut passer par le ministère de
tutelle et que pour ce qui concerne les concours, des démarches et des efforts
sont actuellement entrepris pour les actualiser et les relancer. Chose qui
devrait arranger les mal voyants universitaires pour avoir des emplois
permanents et la direction de la DAS, d'avoir des enseignants compétents.