La fin de saison s'annonce éreintante pour l'USM Alger dont le banc
devient difficile à gérer. Avec un calendrier démentiel, il sera pénible pour
l'entraîneur français, Roland Courbis, de gérer les joueurs notamment les
remplaçants. L'USMA affrontera, demain, l'équipe camerounaise Panthère sportif
du Ndé à Bologhine, pour le compte de l'aller des 32e de finale de la Coupe de
la CAF. Par la suite, elle se rendra à Tlemcen pour disputer son match de
championnat, mardi prochain, avant d'enchaîner avec les quarts de finale de la
Coupe d'Algérie contre le NA Hussein-Dey le 28 mars. Après cette rencontre,
l'USMA se déplacera, en Egypte, pour jouer le match retour des demi-finales de
la Coupe arabe contre Ismaïly. L'USMA pourrait rallier directement le Cameroun
pour son match retour de la Coupe de la CAF. C'est dire que l'équipe sera
confrontée à un calendrier difficile à gérer. A cela s'ajoute l'ambiance plutôt
électrique au sein de l'équipe dans la mesure où l'effectif est composé de
joueurs qui sont tous des titulaires potentiels. En ce sens, le comportement de
Lamouri Djediat ou encore Malik Ziaya laisse supposer que l'entraîneur a du mal
à maintenir la sérénité au sein du banc. Ces deux joueurs avaient mal accepté
leur remplacement par l'entraîneur, ce qui est inadmissible dans une équipe qui
ambitionne de jouer les premiers rôles dans le championnat et prétend à un
statut d'équipe continentale. Il faut relever que les entraîneurs qui se sont
succédé à la tête de l'USMA ont eu le même problème, à savoir le manque de
solidarité entre les joueurs et la difficulté à gérer un banc composé de
«stars». En ce sens, Courbis aura du mal à faire face à la pression de la
compétition et aux caprices de ses joueurs. Une situation qui risque de se
retourner contre lui au cas où les résultats venaient à faire défaut.