Pour les 900 élèves du lycée «Deux frères chahids Boukarabila» de la cité «Latti Hadj Ahmed», dans la commune de Sebdou (30 kilomètres au sud de Tlemcen), la matinée de ce lundi a failli tourner au cauchemar. Ils ont quitté leurs classes, vers 8h30 du matin, les enseignants et élèves du lycée ont détecté «une odeur de gaz s'échappant des tuyauteries vétustes du réfectoire. Selon certains témoignages, l'odeur s'est propagée à l'intérieur des classes du lycée. Dans un premier temps, les 900 élèves qui se trouvaient dans les classes se sont aussitôt rassemblés dans la cour du lycée. Dans un second temps, ils ont quitté la cour vers leurs domiciles respectifs. Plusieurs élèves (filles), qui suivaient leurs cours dans les classes, ont été légèrement incommodées par l'odeur. Elles ont été transportées à l'hôpital de Sebdou par mesure de précaution, pour y subir quelques examens. Les services de sécurité et les pompiers de la ville de Sebdou sont intervenus immédiatement pour secourir les élèves et enseignants qui ont inhalé le gaz. Une équipe de plombiers a été appelée sur place, pour rechercher l'origine de l'odeur et y remédier. Au lycée, les cours sont suspendus pour le reste de la journée. Les locaux ont été ventilés. Rappelons qu'il y a à peine deux mois, le poste de transformation électrique avait subi une forte déflagration, qui a mis en émoi tous les élèves, enseignants et personnels de ce lycée qui sont sur le qui-vive à chaque moindre incident. A noter qu'en cette période de l'année où le froid devient plus rigoureux, le chauffage est quasi absent dans les classes de ce lycée qui ressemblent à des chambres froides.

La situation est devenue inacceptable pour tous les élèves qui grelottent de froid en cet hiver extrêmement rude à Sebdou. Les vitres cassées dans certaines classes empêchent les élèves d'étudier normalement alors que l'étanchéité des toitures-terrasses des classes est défaillante.