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«Est-il normal que
ce bureau de poste très important, car se trouvant au centre-ville du chef-lieu
de wilaya, soit resté aujourd'hui encore tel qu'il a toujours été depuis sa
construction des années avant l'indépendance du pays ? Alors que la population
de la ville de Médéa est passée de 22.727 habitants, dont 2.019 Européens, en
1962 à plus de 160.000 actuellement ?».
Ceci est la réflexion dont vous feront part tous les anciens Médéens et plus particulièrement les usagers concernés par les différentes opérations (CCP, mandats, redevances de l'eau et de l'électricité ainsi que du téléphone, CNEP, filet social?) effectuées au niveau du bureau de la recette principale de la poste qui se trouve à la place du 1er Novembre, communément appelée «Placet El Fougania», à Médéa. Une réflexion qui explique, et on ne peut mieux, toutes les conditions extrêmement difficiles que ces centaines d'usagers, quotidiennement, y rencontrent, à cause de l'exiguïté des lieux ou plus exactement du hall de réception, c'est-à-dire les guichets, de ce bureau de poste. Un hall d'une superficie de 100 m² et qui compte seulement 6 guichets permanents auxquels s'ajoute un 7ème , à l'occasion du paiement périodique des pensions versées dans le cadre du filet social. Un bureau qui compte 22 agents directement liés aux services offerts aux usagers. Et notre visite sur les lieux, effectuée dans la matinée de samedi dernier, nous a donnés l'occasion de discuter avec quelques-uns de ces agents dont M. le receveur par intérim et tous ont été unanimes à nous dire ou plutôt pour «lancer un appel en direction de toutes les autorités compétentes qui pourraient faire quelque chose dans le sens d'un rattachement du bâtiment mitoyen qui abritait, jadis, le siège de l'APC» que seule une ruelle de 5 m de largeur sépare du bâtiment du siège de cette recette principale de la poste de Médéa. Et ces agents d'ajouter: «nous pensons que c'est la meilleure solution et la plus pratique mais surtout la moins coûteuse pour mettre fin à cette exiguïté qui pénalise nos usagers, tout autant que le personnel». Et il n'est un secret pour personne, aujourd'hui, que ce bâtiment de deux étages, qui ne cesse de se dégrader, ne sert plus pratiquement à grand-chose, sinon à abriter, de temps en temps, des salons du livre ou encore des bureaux pour certaines associations citoyennes. Un bureau de la recette principale de la poste de Médéa vers lequel «affluent» des centaines d'autres usagers venant, notamment, de la wilaya voisine d'Aïn Defla quand les liquidités viennent à manquer dans leurs bureaux de poste. Ceci pour dire tout simplement qu'il est devenu, aujourd'hui, extrêmement urgent et indispensable pour les autorités compétentes concernées de prendre en charge, ce problème d'exiguïté qui se pose actuellement et qui est la cause de tous les problèmes que rencontrent les usagers de ce bureau de la recette principale de la poste de Médéa. Des problèmes dont, notamment, les bousculades, les accrochages verbaux et parfois même physiques, la promiscuité non souhaitée entre les femmes et les hommes, les difficultés pour la mise en pratique du système de la file d'attente électronique. Certes, il existe des bureaux de poste, dans certains quartiers périphériques de la ville de Médéa, en plus de celui «Ould Imam» qui fait face au siège de la wilaya mais ceci reste cependant très insuffisant pour prétendre «désengorger» ce bureau de la recette principale qui reste, faudrait-il le rappeler, celui du chef-lieu d'une wilaya. |
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