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BOUIRA: 801 décharges sauvages recensées

par Farid Haddouche

Pour une meilleure approche dans la lutte contre la prolifération des décharges sauvages et la gestion des déchets ménagers et assimilés, 12 comités de daïra chargés de cette opération ont été installés, pour élaborer 22 schémas directeurs de gestion des déchets ménagers et assimilés, et réalise 5 centres d'enfouissement technique (CET) dans les communes de Bouira, Raouraoua, Aïn Bessem, Sour-El-Ghozlane et Ahnif. Selon les services concernés, il est question aussi de procéder par ailleurs, à la fermeture de 5 décharges sauvages, localisées dans les communes de Hadjra Zerga, Maâmora, Aghbalou, Lakhdaria et Sour-El-Ghozlane, pour les transformer en décharges contrôlées. Il s'agit également de la réalisation d'une déchetterie à Sour-El-Ghozlane, de l'aménagement de 4 anciennes carrières, et la création d'un établissement, EPIC, chargé de la gestion des centres d'enfouissement technique. En même temps, une opération de nettoyage a été lancée, qui va durer dans le temps, car il a été dénombré pas moins de 801 points noirs, aux abords des routes, tout le long des passages ferroviaires, au niveau des cimetières et des agglomérations urbaines. 649 points noirs dont 283 décharges sauvages ont été nettoyés, tandis que d'autres points noirs continuent d'exister, parce qu'une fois débarrassés de leurs détritus, d'autres citoyens sans morale récidivent en continuant à déverser leurs ordures ménagères en ces lieux vagues. Toutefois, 21 milliards de centimes ont été consentis pour l'achat du matériel approprié, et un autre montant de 90 milliards de centimes est inscrit pour l'année en cours, au bénéfice des 45 communes que compte la wilaya de Bouira. La grande bataille contre l'insalubrité publique est-elle lancée ? Oui, si nous constatons que la volonté de l'Etat dans son engagement, a installé un comité national constitué de plusieurs ministres, pour piloter l'opération d'envergure, a dégagé des sommes considérables pour l'acquisition des équipements. A savoir, les bennes tasseuses, les hydro-cureuses, les camions, et les caissons, pour ne citer que celles-ci, car le reste revient à la ressource humaine qui devra s'investir dans la prévention et la sensibilisation des populations, sur l'intérêt à préserver la nature de toutes sortes d'impuretés. Finalement, l'hygiène du milieu, et l'enlèvement des ordures ménagères et déchets solides, ne sont pas une mince affaire, car ils nécessitent un travail sans relâche et régulier soutenu par des moyens humains et matériels conséquents, si nous voulons préserver notre environnement de vie.