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L'attribution des locaux commerciaux appartenant aux OPGI et à l'AADL aux
jeunes chômeurs accuse un retard à Oran. La raison ? Les instructions du wali,
qui avait délégué les chefs de daïra pour mener à bout cette mission, n'ont pas
été appliquées à la lettre, voire (mal) interprétées.
Le chef de l'exécutif local a piqué une vraie colère, lors du dernier briefing. Déjà, avant même l'ouverture de ce dossier, il était visiblement mécontent. Il y avait de quoi: la wilaya d'Oran s'était fait notifier par la tutelle une note lui rappelant qu'elle était en retard quant à l'exécution de l'instruction du Premier ministre, relative à l'affectation aux jeunes chômeurs des locaux commerciaux appartenant aux OPGI et ceux réalisés dans le cadre du programme des 55.000 logements en location-vente de l'AADL. Pourtant, dès sa communication à l'échelle départementale, cette opération avait fait l'objet de directives et d'éclaircissements exhaustifs de la part du wali à l'adresse des instances concernées par ce dossier. En particulier, il avait été clairement expliqué aux chefs de daïra qu'ils ont été délégués par le wali, en leur qualité de chefs de comités de daïras, à l'effet d'attribuer les locaux recensés dans leurs territoires respectifs. En termes plus simples, la wilaya devait être destinataire, comme ultime acte du plan d'action, des listes finalisées, daïra par daïra, et ce à titre d'information seulement. Cependant, à l'exposition de la situation au niveau de chaque daïra, le wali a été autant surpris que dépité par le fait que les «délégataires» chargés de la mission n'ont pas assumé leur rôle, se contentant d'un simple envoi par courrier de la liste des locaux concernés dont ils disposent, passant ainsi tout à fait à côté des instructions qui leur ont été données. Et au lieu d'entendre des bilans finaux et globaux sur l'opération, circonscription par circonscription, le wali assistera - et tout l'hémicycle avec - à des verbiages très embrouillés, des détails techniques et procéduraux trop compliqués, voire superflus, avec comme séquence récurrente: des responsables se rejetant la balle. Bref, c'était un cas d'école sur la gestion anachronique et bureaucratique d'une simple affaire du menu ordinaire de la collectivité locale. Les répliques et les mises au point, à répétition et à des moments inopportuns de la réunion, de la part du DG de l'OPGI, ont été la goutte qui a fait déborder le vase, et la cause directe de la levée d'audience par le wali. Il y a lieu de noter que 280 locaux et 120 services appartenant à l'AADL, d'une superficie de 23.951 m², ainsi qu'une centaine de locaux OPGI sont concernés au niveau de la wilaya par cette instruction gouvernementale. |
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