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Outre la mise à jour de l'«avertissement destiné aux voyageurs
(américains, ndlr) se rendant en Algérie» (Travel Warning), le 19 janvier 2013,
le Département d'Etat US a également «autorisé le départ d'Alger des membres des
familles des diplomates postés à l'ambassade américaine à Alger suite à
l'attaque contre la base de BP à In Amenas le 16 janvier 2013 et les menaces de
kidnapping de ressortissants étrangers», affirme un communiqué de l'ambassade
US.
Le nouveau «Travel Warning», qui remplace celui du 13 septembre 2012, met à jour «des informations sur la situation sécuritaire en Algérie, la menace terroriste, des informations sur des incidents sécuritaires et des recommandations de sensibilisation à la sécurité», indique le communiqué. «Le Département d'Etat appelle les citoyens américains qui voyagent en Algérie d'évaluer attentivement les risques posés à leur sécurité personnelle», lit-on dans l'avertissement qui affirme qu'il existe un «haut niveau de menace du terrorisme et d'enlèvements en Algérie». «Bien que les grandes villes soient fortement surveillées, les attaques sont toujours susceptibles d'avoir lieu. La majorité des attaques terroristes, notamment les attentats, les faux barrages routiers, les enlèvements, et les embuscades se produisent dans les régions Est et Sud d'Alger», ajoute le document du Département d'Etat. Rappelant certains attentats qui se sont produits en Algérie depuis en 2007, 2011 et 2012, le Département d'Etat estime que les menaces terroristes proviennent de «Al-Qaida au Maghreb islamique» (AQMI), et du «Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest» (MUJAO). Sur le même registre, une déclaration rendue publique, également le 19 janvier 2013, sur le site de la Maison Blanche, le Président américain affirme que «les pensées et les prières du peuple américain vont aux familles de tous ceux qui ont été tués et blessés dans l'attaque terroriste en Algérie». «La responsabilité de cette tragédie incombe aux terroristes qui l'ont menée, et les États-Unis condamnent leurs actions dans les termes les plus forts possibles», affirme la déclaration de Barack Obama. Par ailleurs, la Maison Blanche précise que durant la prise d'otages de In Amenas, les contacts étaient «permanents avec les responsables algériens» et affirme sa disponibilité «à fournir toute l'aide dont ils ont besoin à la suite de cette attaque». «Nous allons également continuer à travailler en étroite collaboration avec tous nos partenaires pour combattre le fléau du terrorisme dans la région», ajoute la déclaration et précise que «dans les prochains jours, nous allons rester en contact étroit avec le gouvernement de l'Algérie (pour) acquérir une meilleure compréhension de ce qui s'est passé, (et) afin que nous puissions travailler ensemble pour prévenir de telles tragédies à l'avenir». |
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