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L'armée a mis un terme à la prise d'otages sur le site
gazier d'In Amenas. Le bilan est lourd, mais les professionnels de la lutte
antiterroriste que les médias occidentaux en quête de charges contre les
autorités et services de sécurité algériens ont invités sur leurs plateaux ont
quasi unanimement estimé que ce bilan n'entache en rien la réputation de
compétence des forces algériennes qui ont mené l'assaut contre les ravisseurs.
Ils ont au contraire insisté sur celle-ci et affirmé qu'autrement le bilan
aurait été bien plus dramatique qu'il ne l'a été compte tenu du gigantisme de
l'opération terroriste d'In Amenas, tant par le nombre des otages que par
l'étendue du site gazier et les risques potentiels inhérents à sa spécificité.
Venant d'experts qui ne peuvent être soupçonnés de cultiver une «algérophilie»
qui a faussé leur jugement, leur conclusion fait litière des commentaires
journalistiques qui du début jusqu'à la fin de la prise d'otages n'ont été que
malveillance et aprioris à l'endroit de l'Algérie et de la compétence de ses
institutions à gérer au mieux la terrible tragédie qui s'est jouée à In Amenas.
Depuis le début de celle-ci, les plateaux médiatiques français notamment ont donné à entendre les pires insanités sur la prétendue inhumaine indifférence des autorités et des services de sécurité algériens crédités de n'être préoccupés que de laver l'affront fait à eux par les terroristes ayant pris le contrôle du site gazier et kidnappé son personnel. L'avis contraire et dûment motivé exprimé par les intervenants dont l'expertise a été la raison de leur invitation sur ces plateaux a été noyé par le déversement de fiel anti-algérien de journalistes et « politologues » hystériquement campés dans le rôle de pourfendeurs de l'Algérie et des Algériens dont les réactions et le comportement ont si souvent contredit les faux poncifs qu'ils développent contre eux. Mais c'est cet avis qui finira par prévaloir quand retombera la légitime émotion provoquée par la mort des innocentes victimes que l'on ne peut que déplorer. Parce qu'il confirme que les Algériens ont fait tout ce qu'il a été possible de faire pour éviter que la reprise du contrôle du site gazier ne se conclue par un bain de sang. De cela, les experts en conviennent au point d'avaliser le fait annoncé par les autorités algériennes que la plupart des otages tués l'ont été non par les militaires qui ont donné l'assaut mais par leurs ravisseurs froidement et probablement avant celui-ci. Les Algériens n'ont pas à rougir de l'opération qui a mis fin à la prise d'otages. Au contraire, ils en sont fiers, car sachant que leurs services de sécurité ont réussi un exploit dont bien peu d'autres services dans le monde sont capables. Aussi font-ils peu cas du déblatérage qui se poursuit sur les plateaux de télévision sur le comment et le pourquoi des morts enregistrés dans la prise d'otages d'In Amenas. Ils savent que sur ces plateaux, la guerre d'Algérie, celle qui a mis fin au régime colonial, est toujours en procès et que ses vainqueurs resteront toujours l'ennemi qu'il faut dévaloriser, en dénonçant l'inhumanité consubstantielle à sa nature. Ailleurs, le dénouement de la prise d'otages auquel sont parvenues les forces d'intervention algériennes finira par devenir la référence de ce qu'il faut entreprendre quand une situation du genre de celle qui s'est produite à In Amenas interviendra quelque part ailleurs dans le monde. |
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