Après les travaux de ravalement des façades des quinze cités ainsi que celles des habitations appartenant à des particuliers, situées dans les artères principales de la ville, effectués suite aux multiples injonctions du wali, voilà que ces dernières instructions, données récemment aux huit chefs de daïra, relatives à la lutte contre les dépôts sauvages des ordures ménagères et les décharges en pleine nature ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Ce jeudi dernier, le chef de la daïra d'El-Bayadh, emboîtant le pas à celui de Boussemghoun, a tenu à sonner l'hallali en mobilisant toute une armée d'agents communaux et d'engins mécaniques de transport, une véritables armada, afin d'éradiquer ces dizaines de dépotoirs et de sachets en plastique qui envahissent la périphérie. On pourrait constater de visu les efforts gigantesques qui ont été menés dans ce sens au niveau des trois voies d'accès à la ville.

Le chef de la daïra ne s'est pas fait prier pour occuper le premier rôle et diriger cette vaste opération de lutte contre les décharges sauvages et les dépôts d'ordures ménagères à travers les grandes places et artères de la ville. Une vingtaine de camions de différents tonnages, cinq pelles mécaniques, trois rétrochargeurs et plus d'une centaine d'agents communaux ont travaillé d'arrache-pied depuis les premières heures de la matinée de ce jeudi, ratissant large avec entre les mains, pelles, pioches et brouettes, en l'absence de la société civile. La ville et ses voies principales et périphérie avaient subi comme par enchantement une véritable opération de chirurgie esthétique et pas un seul sachet en plastique et encore moins une poignée de détritus ou de gravats n'étaient en vue. Plusieurs dizaines de tonnes de détritus et des amas d'immondices ont été collectés et compactés par les engins du service communal de nettoiement.

DANS LE CADRE DU PROLONGEMENT DE CETTE LOUABLE ENTREPRISE QUE TOUT UN CHACUN ESPERAIT QU'ELLE ALLAIT SE CONCRETISER UN JOUR, IL EST PREVU LORS DES WEEK-ENDS PROCHAINS L'ELAGAGE DE PLUS DE MILLE DEUX CENTS ARBRES ET ARBUSTES SITUES DANS LE TISSU URBAIN DE LA VILLE, LESQUELS ATTENDAIENT DEPUIS DES LUSTRES DE FAIRE LES FRAIS DU PASSAGE DES SECATEURS QUE SAVENT BIEN MANIER ET AVEC DEXTERITE LES DEUX SEULS JARDINIERS PAYSAGISTES QUE COMPTE LA COMMUNE.