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Le processus de création de la société «Renault Algérie production» est toujours en cours. La société de droit Algérien, dont l'acte de naissance a été signé le 19 décembre dernier en présence des deux chefs d'état, Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, produira 25 000 véhicules de type Symbol par année. Contrairement à ce qui a été rapporté ces derniers temps, le montant de l'investissement n'a jamais été d'un milliard de dollars, ont tenu à préciser hier les principaux partenaires dans ce projet, à savoir Renault, la SNVI et le fonds national d'investissement (FNI). Dans une conférence de presse animée à l'hôtel Sofitel d'Alger, le représentant de Renault, M Arnaud JAEGER, a affirmé que dans une première phase le montant de l'investissement pour le montage des ces véhicules a été arrêté à 50 millions d'euros. La première voiture sortira de l'usine de Oued Tlélat dans la wilaya d'Oran, le mois de novembre 2014. Ces véhicules seront destinés exclusivement au marché national, a-t-il tenu à souligner quand la question a été soulevée par notre journal. Arnaud JAEGER, a toutefois indiqué que des centaines d'autres millions (sans préciser le montant) seront investis en deuxième phase. Cette dernière, qui verra l'introduction dans l'usine de «fabrication d'amortisseurs, la peinture et la tôlerie» sera lancée deux années et demie après la fabrication, ou plutôt le montage, de la première voiture Renault Symbol dans notre pays. Le responsable de Renault n'exclut pas cependant l'exportation de ces véhicules vers l'Afrique quand la deuxième phase sera mise en place permettant à ce niveau de produire 75 000 voitures par an et pas seulement des Symbol mais également d'autres types de véhicules du constructeur français. «Ce projet va permettre aux sous-traitants d'entrer par la grande porte, afin de développer leurs projets et leurs capacités» a fait savoir pour sa part le président de la SGP mécanique M Dehimi Bachir. Ce dernier qui intervenait à chaque fois que les autres intervenants s'exprimaient comme pour faire des «mises au point» a mis l'accent sur l'opportunité dont dispose désormais notre pays pour fabriquer des voitures sur son sol. «L'introduction de la sous-traitance dans notre pays est l'un des enjeux majeurs de ce projet» a encore indiqué M Dehimi qui fait état par ailleurs d'une cinquantaine de partenaires (sous-traitants) qui seraient déjà identifiés par la société «Renault Algérie production». Ce responsable a tenu également à préciser que le constructeur Renault n'est qu'un actionnaire au sein de la société avec 49% de parts, mais qui reste bien évidemment majoritaire dans le conseil d'administration puisque les deux parts sont partagées entre la SNVI (34%) et le FNI, représentant l'état Algérien avec 17%. «Ce n'est ni Renault, ni la SNVI, ni le FNI qui investissent dans ce projet, mais la société qui a été crée à cet effet» a encore souligné Dehimi, qui rappellera à son tour les montants déjà avancés par le représentant de Renault, à savoir «50 millions dans une première phase et des centaines de millions quand la deuxième phase sera lancée». Enfin, interrogé par le «Quotidien d'Oran» sur la «clause d'exclusivité» obtenue par Renault dans le pacte d'actionnaires signé le 19 décembre 2012, Arnaud JAEGER a affirmé que cette «exclusivité» ne concerne pas le commerce de ces véhicules. Il s'agit simplement de ne pas voir d'autres constructeurs automobiles en Algérie avant une période de 3 années, pour permettre à Renault Algérie de bien démarrer sans concurrence. |
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