Le nouveau
syndicat autonome des adjoints de l'Education nationale, a été installé au
courant de cette semaine au siège du Snapest, situé au lycée Pasteur, en
présence d'une soixantaine de membres fondateurs, dont des délégués venus d'une
trentaine de wilayas. Un président et un bureau national ont été élus par les
membres fondateurs. Cette nouvelle organisation syndicale a d'ores et déjà
tracé une feuille de route, pour défendre les revendications des adjoints de
l'éducation nationale. Parmi les priorités de ce syndicat, il y a la
reclassification des adjoints et le droit à la promotion. Ce syndicat rejette
en fait le nouveau statut particulier contenant une «classification injuste des
adjoints». Le nouveau statut particulier a supprimé le droit à la promotion au
poste de surveillant général, ce qui condamne 80% des adjoints de l'éducation à
rester dans la même catégorie durant toute leur carrière.
Les syndicalistes
réclament la classification des adjoints de l'éducation, à la catégorie 10 au
lieu de la 7, une réduction du volume horaire, actuellement de 36 heures, à 28
heures par semaine, l'ouverture de cycle de formation pour le recyclage des
travailleurs de ce corps, la suppression de la permanence des vacances
scolaires, le droit d'accéder à des postes supérieurs, dont celui de conseiller
de l'éducation, comme ils mettent en avant leur droit à des primes
supplémentaires ainsi que le droit à une meilleure considération, vu la lourde
tâche administrative qu'ils assurent.