Des dizaines de souscripteurs du projet des 162 logements LSP (Haï En nour), ont observé hier un rassemblement devant le siège de la direction régionale de l'AADL, organisme public promoteur du projet.

Les souscripteurs, dont plus de la moitié sont des travailleurs de l'Entreprise nationale de télévision et de la radio, disent attendre depuis 2005, date à laquelle les dossiers ont été déposés.

Et chaque fois, précisent-ils, on nous annonce une date pour la remise des clés, mais qui n'est finalement pas respectée. Si le projet est achevé, pourquoi alors ne pas procéder à la remise des clés ? La cause est presque toujours la même pour ce type de projet. « Un problème de réseaux divers qu'il faudrait d'abord viabiliser avant de remettre les clés aux bénéficiaires » affirment les représentants des souscripteurs, citant l'explication qui leur a été fournie par l'administration de l'AADL. Cette dernière, ajoutent-ils, «s'est engagée récemment, par la voix de son ex-directeur, de nous remettre les clés de nos appartements au cours des ces vacances scolaires.

C'est ce qui explique notre déplacement aujourd'hui au siège de la Direction de l'AADL, à laquelle on voudrait rappeler cet engagement.» On attend depuis trop longtemps ces clés. Beaucoup d'entre nous sont harassés de cette situation d'attente qui n'a que trop durer et que rien ne justifie désormais. On a été longtemps obligés de faire face, à la fois aux dépenses liées aux apports nécessaires pour le financement de nos logements, mais aussi à celles induites par les frais de locations, dont les prix sont de plus en plus élevés.

En cette fin d'année, beaucoup de familles ayant souscrit à ce projet des 162 logements LSP, sont locataires chez des particuliers, au prix fort, et aimeraient bien éviter de renouveler leur bail pour une nouvelle année. Si la remise des clés s'effectuait comme promis, par l'administration au cours de ces vacances scolaires, cela nous éviterait de faire des dépenses aussi importantes qu'inutiles. Cela nous permettrait également de mieux nous organiser, pour ce qui est de la scolarisation de nos enfants.