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«Il est clair que
le terrorisme est devenu une véritable industrie de la mort ; avec sa stratégie
et sa finance, c'est est donc un placement trop rentable qui profite à beaucoup
de monde : les lobbys d'armement, les économies en crise, les aspirations
séparatistes, etc. Il ne faut pas s'étonner donc, qu'il y ait derrière, des
hommes d'affaires, des politiciens et des gouvernements qui parrainent, qui
manipulent, qui complotent et qui récupèrent».
Jusqu'où peut aller l'Islam dans ses concessions, juste pour pouvoir vivre en Occident ? Il serait idiot de notre part de croire que cet Occident, qui se proclame judéo-chrétien, ne connaît pas assez bien l'Islam ou que l'Islam ne connaît pas suffisamment bien l'Occident ; c'est parce qu'ils se connaissent assez bien, tous les deux, qu'ils se confrontent. Soyons honnêtes ! Si les Occidentaux ne se sont pas mis en coalition contre daech et avant lui, contre. Al Qaïda, ces derniers auraient bouffé toute la région en un laps de temps record. Daech, un phénomène de prolifération métastatique d'une organisation djihadiste d'envergure internationale qui nous laisse perplexes quant à sa création et ses réelles stratégies. Paris attaquée, Bruxelles aux aguets, Madrid craint le pire, Londres et Canberra en alertes, etc. Le Monde occidental retient son souffle ; toutes les capitales de la coalition contre daech se sentent désormais menacées par cette organisation et «consorts». Elles se voient d'ores et déjà sur sa ligne de mire. Le danger est donc imminent. Pour les anti-conspirationnisme ; l'État islamique attaque ! Pour les sceptiques : « Mars attaque «; une génération spontanée, créée de nulle part qui a bouffé, le temps d'un feu de paille, presque entièrement l'Iraq et la Syrie et elle put même s'étaler aux quatre coins du monde via l'allégeance idéologique : en Libye, au Yémen au Mali et au Nigeria, etc. une force composite, de djihadistes à forte idéologie, qui semble résister à deux coalitions internationales, chapeautées chacune, par les plus musclés de ce monde. Des puissances qu'affichent tout de même, une prudence à le confronter sur le sol et préfèrent donc l'attaquer du ciel ; le combat terrestre est légué aux autres, c'est-à-dire, aux forces rebelles. Mais le plus dangereux, à mon avis, c'est que daech trouve aisément des recrues parmi leurs propres enfants, prêts à mourir pour lui, rien que pour lui. Cette entité mutante, version revue et corrigée d'Al Qaïda, que les sceptiques soupçonnent d'être issue d'un essai de laboratoire qui s'est emballé sous le nez de l'apprenti alchimiste. Le but : provoquer un incident planétaire majeur à même de justifier leur domination directe sur le monde musulman et la mainmise sur ses richesses et sa reconfiguration post Sykes-Picot. Un Islam de laboratoire, hautement politisé, qui ne cherche que le pouvoir temporel sur les hommes et démuni donc de toute portée spirituelle mais surtout, un Islam barbare aux yeux du monde. Être écœuré et attristé pour les pauvres et innocentes victimes est une chose naturelle et obligatoire, c'est même un devoir moral de solidarité humaine, mais la vérité ne doit pas être occultée par l'émotion du moment, autrement, les victimes seraient tuées pour la seconde fois ! Ma vision cartésienne du monde m'empêche néanmoins d'adhérer aveuglément à la théorie du complot. En effet, il m'est trop pénible de lui accorder un quelconque crédit, qui me pousserait à admettre que des États occidentaux, post. Sykes-Picot, auquel viendra s'ajouter l'Amérique, vont jusqu'à sacrifier leurs propres populations au profit des dessins Illuminati ou même ceux d'Israël ! Il n'en demeure pas moins, que le processus de récupération n'ait jamais été aussi flagrant, que depuis les malheureux événements du 11/09 à NW et ceux du 13/11 à Paris. Comment expliquer alors, qu'à chaque événement dramatique qui touche l'Occident, ce dernier s'en prend d'abord aux innocents, il attaque partout, sauf là où le mal lui venait concrètement et en profite pour faire pression sur les pays musulmans : le Pakistan, l'Arabie Saoudite, le Soudan et bien sûr, l'Algérie, etc. La seconde guerre d'Irak, sous la nouvelle vision du monde, de GW. Bush : « celui qui n'est pas avec nous dans cette guerre, serait contre nous ! », nous le confirme. Comment ne pas être suspicieux quand on voit les mêmes musclés du monde, protagonistes du plan de morcellement de l'Empire Ottoman en 1920, intervenir dans la même région ? La rapidité avec laquelle on sort des lois, théoriquement, pour protéger le pays et les citoyens des terroristes à l'image du. Patriot act et la panoplie des lois françaises, décrétées justes après les attentats sur Charlie Hebdo et celles du 13/11 et jugées liberticides. Le but affiché, protéger les Français, au mépris, là aussi, des libertés, qui se retrouvent prises, entre des tirs corsés ; le terrorisme, son ennemi naturel et le tout sécuritaire à visées complotistes. En plus, je n'arriverai donc jamais à répondre à certaines questions relatives à : la nature des cibles, les dates choisies et surtout, à la gestion sécuritaire des attaques terroristes elles?mêmes, questions, qui me laissent perplexe et secouent mon esprit cartésien ! La théorie du complot en amont, celle de la récupération, commence vraiment à me taper sérieusement à la tête, essayant de faire un chemin dans mon «disque dur « et c'est plus fort que moi ! Cette récupération s'opère d'abord, à travers la mobilisation des pensées et des esprits autour d'une seule chose : le terrorisme, le crime et la peur ; comme le disait si bien Alain Garrigou dans son « Extension du domaine de la peur «, paru au Monde diplomatique du 19/11 : « Se souvient-on encore du 11 septembre 2001 quand, pendant plusieurs mois sinon plusieurs années sans interruption, tout tournait autour du terrorisme ? Aucun autre sujet ne suscitait plus l'intérêt. En science politique, on parle d'unification de l'espace social quand, en situation de crise, toutes les pensées, habituellement diverses, hétérogènes, sont focalisées sur la même chose : en l'occurrence la mort, la guerre et le terrorisme..». Et bien sûr ! Ceux qui le provoquent, c'est-à-dire, les méchants musulmans, c'est précisément là où le complot est vraisemblable. Cette guerre contre le terrorisme religieux que Donald Rumsfeld prophétisait déjà : « elle pourrait durer aussi longtemps que la guerre froide » donc, une guerre illimitée dans le temps et dans l'espace et où les protagonistes sont l'Occident d'un côté et l'Orient de l'autre et par orient, on entend bien sûr : l'islam, l'arabité ; cultures et histoires. Une posture non déclarée ouvertement, par crainte de l'embrasement total et l'ouverture d'un front qui pourrait s'étendre de Jakarta à Marrakech ! Autres questions, auxquelles je devrais répondre : Durant la guerre d'Afghanistan (1979-1989), la horde djihadiste multinationale, était-elle encouragée, financée et armée par l'occident pour contrer l'armée Rouge, ses djihadistes n'étaient-ils pas appelés, les combattants pour la liberté ? Ma réponse est oui. Le basculement fut peut-être après l'apparition d'Al-Qaïda, créait bien tardivement en 1987 par Abdullah Yusuf Azzam et son élève Oussama Ben laden, celle-ci qui affichait une haine et hostilité à l'endroit du monde occidental ; les croisés, les nommait-elle. La question reste donc posée : comment, qu'un bureau des services djihadistes (Maktab al-Khadamât), fondé à Peshawar par Yusuf Azam, qui avait alors pour mission : accueillir les nouvelles recrues au djihad contre les «Athées» Russes et alimenter la guerre «sainte» donc. Une organisation logistique qui était tout le temps sous l'œil des services Américains, trop inquiets de la pénétration soviétique en Afghanistan, les années 80 et qui suivaient de près le déroulement du conflit afghan ? La conspiration contre le monde musulman serait- elle donc une réalité ou une chimère ? Quel est donc son but affiché ? Délivrer les musulmans de l'islam lui-même, qui selon eux les enchaîne, les rend violents et malheureux. « Une vérité qui ne libère pas n'est pas une vérité» disait le Christ. Cet islam trop réactionnaire, qui ne se laisse pas faire facilement, et qui en plus, est perçu comme diamétralement opposé à leur valeur et à leur vison du monde? un Islam non assimilable par le modernisme. Et son but caché ; le secret de polichinelle ? Jérusalem, sur laquelle toute la marmite semble être posée, mais où cela nous emmènerait-il ? À la conspiration judéo-chrétienne contre l'islam bien sûr ! Tout a commencé par les attaques sur le WTC, un certain 11/09, suivis de celles de Madrid, le 11 mars 2004, de Londres, le 07 juillet 2007, puis des tristes attaques sur Paris, en mars 2012 et ceux de Charlie Hebdo, en janvier 2015, bien sûr ! Pour ne citer que celles qui ont touché les capitales occidentales. Et toujours selon la théorie du complot, ces dernières attaques viennent agir comme des doses de «rappel» dans un processus de vaccination, pour faire sortir l'Occident de sa velléité acquise suite aux événements du 11/09 et le réaffirmer, le fixer dans cette tâche guerrière, comme une cuillère dans la pâte. Une posture d'inimité irréversible et de guerre permanente contre le monde musulman, sous couvert de la guerre contre le terrorisme. Comment expliquer là aussi, qu'à chaque rendez-vous électoral en Amérique ou ailleurs, les Qaidistes; Ben Laden ou ses collègues, sortent leurs griffes en menaçant l'Amérique et l'Occident, entraînant un tsunami électoral en faveur des «aigles», des évangélistes et les adeptes du choc des civilisations. Cet investissement dans la peur via l'entretien de l'anxiété, génératrice d'inquiétudes est alimentée par l'effet de la « projection de la mort », qui met le «in-groupe», c'est-à-dire, le groupe auquel nous nous identifions, celui qui partage nos peurs et nos thèses, contre le «out-groupe», celui des adverses ou des révisionnistes ; c'est ce que stipule la théorie de «la gestion de la terreur». Sans se verser complètement dans la paranoïa ou se greffer idiotement à la mécanique intellectuelle pro complotiste et comme le disait Philippe Soliès : il n'y a pas de complot partout, mais il n'y a pas des complots nulle part et si l'on veut bien accorder, ne serait-ce, qu'un infime crédit à cette théorie, celle-ci, consisterait-elle finalement, à faire en sorte, que Jean et Marie ne doivent plus se sentir obligés de vivre avec Mohamed et Fatma ; leur bouffe halal, leur kebab, leur hidjab, leur prière du vendredi à même les trottoirs des villes européennes ? Eux, qui se sont entre-tués pour éjecter la chose religieuse de l'espace public et qui se retrouvent désormais obligés; pour des considérations de tolérance, de droits de l'homme et d'exigences du vivre ensemble, de supporter tout cela. Puis aller au pays de Mohamed et faire en sorte, que Mohamed ne doit plus supporter de vivre avec Mohamed ? Des conflits Islam-Islam suivis de conflits Islam-Occident. Une façon de distraire ce monde musulman de la question palestinienne voire, de sa propre libération et inhiber la conscience universelle vis-à-vis de se qui se passe comme injustices partout dans le monde et plus particulièrement dans nos contrées. Des attentats, en apparence, très organisés et synchronisés, mais qui laissaient toujours des traces vulgaires, un manque de professionnalisme criant ; des passeports, des identités et des téléphones portables laissés sur la scène du crime, comme pour guider les enquêteurs ou les dépister ? On ne le saura jamais ! Et le plus curieux dans tout cela, c'est que les têtes pensantes, «hermétiquement» assiège, finissent souvent par laisser la peau dans des échanges de tires bien nourris ? Si la théorie du complot semble tenir la route, c'est à cause de la gestion de ce dossier par les gouvernements occidentaux eux-mêmes et comme le disait si bien Alain Chevalérias : « Trop de prétendus spécialistes, sans aucune connaissance du terrain, avancent des théories sans relation avec la réalité, trompant consciemment ou non l'opinion. Résultat, l'on entend des artistes de cinéma ou de music-hall, soutenir avec assurance des thèses délirantes. A cela s'ajoutent les mensonges, les exagérations et les demies vérités de certains États occidentaux, qui cherchant à occulter leurs erreurs dans ce dossier, rendent plus difficile la lecture des événements.». Beaucoup de choses peuvent être dites et redites au sujet du conditionnement psychologique opéré par certains services de sécurité occidentaux, qui induisaient souvent en erreur leurs propres Justices, leurs parlements et parfois même, leurs chefs d'État via des dossiers complètement faux. Ces services, sont-ils donc capables de manipuler psychologiquement et d'une façon «sécuritaire» des jeunes délinquants, des maillons faibles de la société pour en faire d'eux ce qu'ils veulent, allant même à en faire d'eux de faux djihadistes ? La réponse et oui, ils en ont les moyens ! La technique est simple ; on cible des victimes potentielles, souvent des jeunes sans beaucoup de culture, issus de milieux défavorisés et qui ont un penchant pour l'islam, sois par rapport aux sites islamistes, djihadistes etc. que ceux-ci consultent via le net, ou bien, aux livres religieux qu'ils lisent, etc. on les laisse entraîner, toujours sous surveillance, on les accompagne à distance, jusqu'à un point précis de leur « engagement djihadiste ; puis on les harcèle, on les conditionne, via procédés psychologiques coercitifs pour exécuter des tâches précises : infiltrer certains cercles de prétendus vrais djihadistes ; ou bien, exécuter des actes précis ; la Justice n'en verra alors que du feu. Ce qui est sûr ! Complot ou pas, pour ces jeunes ; on croit mourir pour Dieu alors qu'a réalité, on meurt pour tout autres choses ; pour le pouvoir qui tire les ficelles, qui manipule et pour l'argent qui fait tourner le monde et entretient le feu de la guerre. Et pour faire avaler la pullule à l'opinion publique, le mensonge doit, être à la hauteur du stratagème ; William. Hazlitt disait: «Plus le mensonge est gros, plus il est cru avec enthousiasme et plus, il est avalé avec avidité ». L'Amérique sous Bush, le Royaume-Uni sous T.Blaire et l'Espagne sous Aznar nous ont complémenté «enrobés» avec des évidences et des preuves faussement interprétées ; montrés au Monde, comme étant des preuves irréfutables de l'existence d'armes de destruction massive, Juste pour attaquer l'Iraq et détruire ce pays. |
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