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Le syndicat des
praticiens de la santé publique (SNPSP) déplore le mutisme de la tutelle, et
regrette que les syndicats de la santé publique ne jouissent pas encore de la
considération qu'ils méritent.
Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), prévoit d'observer une journée de protestation en guise d'avertissement,à destination de la tutelle. Après un «répit» accordé au nouveau ministre de la santé, il ya plus de 3 mois, le SNPSP, prévoit de renouer avec la contestation. «Ce sera pour le 18 décembre prochain» a indiqué le président de ce syndicat, Lyes Mérabet, lors d'une conférence de presse qu'il a animée, hier, au siège de syndicat à Alger. Le président du SNPSP, n'a pas exclu que cette protestation soit suivie par d'autres syndicats,faisant partie de la coordination nationale des syndicats autonomes de la santé publique. Lyes Merabet a expliqué que la plateforme de revendications des praticiens de la santé, ne semble pas constituer de souci pour la tutelle.« Mis à part le fait que nous avons pris contact avec le ministre de la santé (Abdelaziz Ziari, ndlr) après son installation, il nous semble que les choses n'évoluent pas et n'ont connu aucune avancée », dira Merabet. Le SNPSP, dont le conseil national s'est réuni durant la semaine écoulée,a réitéré son option pour une grève d'une journée. A moins que la tutelle prenne attache avec les praticiens de la santé pour reprendre un dialogue à même d'éviter toutes options extrêmes. Le SNPSP à déjà fait une première lettre et une deuxième en date du 28 novembre , au ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, par laquelle les praticiens de la santé publique «réitèrent» leur appel pour la tenue d'une réunion de travail. Sept revendications sont exprimées dans leur plateforme. Amendement du statut particulier conformément au projet ratifié et négocié en commission mixte (Santé SNPSP),l'application des articles 19 et 27 du statut particulier leur permettant l'accès au poste de praticien principal et praticien en chef après un certain nombre d'années, le titre de doctorat pour les pharmaciens en exercice et pour les chirurgiens dentistes, promulgation du régime des primes (garde, risque de contagion ainsi que l'accès au logement de fonction. Le conseil national du SNPSP,qui prévoit une réunion après la date du 18 pour évaluer la situation, devra décider des suites à donner et des actions à entreprendre. Mais d'ores et déjà, selon Lyes Merabet, le SNPSP engagera une action en référé devant la justice pour réclamer ne serait-ce que l'application des engagements pris par le ministère de la santé concernant l'accès au grade de « praticien principal » et au grade de « praticien en chef ». Le président du SNPSP a regretté, en outre, le fait que les syndicats de la santé soient toujours exclus de la prise de décisions intéressant le secteur de la santé. |
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