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Elles seront implantées à Oran et Mohammadia : De nouvelles brigades de gendarmerie pour sécuriser les rails

par K. Assia

La Gendarmerie nationale veut sécuriser les chemins de fer avec l'ouverture de deux brigades implantées respectivement à Oran et à Mohammadia dans la wilaya de Mascara. Ces brigades ont pour mission de renforcer le contrôle des rails contre les différents actes de sabotage lesquels continuent à engendrer des pertes sèches à la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). C'est en effet, l'objectif que tentent de réaliser les services de la Gendarmerie régionale d'Oran avec la création de nouvelles structures dotées de tous les équipements nécessaires pour renforcer les opérations d'intervention et de contrôle. Ce projet, qui s'inscrit dans le plan d'action de la Gendarmerie, a été retenu en fonction de l'importance du trafic ferroviaire que connaissent les deux villes sus-citées.

Longtemps abandonné, le chemin de fer constitue à présent l'une des préoccupations majeures des pouvoirs publics eu égard aux mutations socio-économiques que connaît l'Algérie. La nouvelle carte géographique des échanges induit de nouveaux besoins en matière de transport de marchandises et de voyageurs et c'est dans cette optique que l'Etat algérien a investi des dizaines de milliards pour développer le réseau ferroviaire souvent mal entretenu.

En effet, pour un pays aussi vaste que l'Algérie, l'enjeu du transport de marchandises et de voyageurs se trouve naturellement décuplé. Jusqu'à présent, le transport se fait par voie terrestre et la majorité de la population algérienne étant positionnée au Nord, particulièrement sur la côte. Les voies terrestres se trouvent ainsi étranglées par l'intensité du trafic et la nature du relief. C'est pourquoi, l'alternative du rail a fini par s'imposer d'elle-même après des retards considérables. Du côté des services de la Gendarmerie, l'installation de ces brigades spécial-rail peuvent énormément contribuer à la sauvegarde du chemin de fer dont l'entretien coûte des milliards à l'Etat.