« A la veille de l'entame de la deuxième semaine de la campagne électorale, des commissions communales de surveillance des élections locales manquent toujours d'équipements fiables à même de leur permettre d'effectuer leurs missions de contrôle dans de bonnes conditions», a déclaré jeudi dernier le président de la Commission de wilaya de surveillance des élections locales, Abdelkrim Bounaas. Et ce dernier de faire appel au wali pour un déblocage de la situation.

Bounaas indique «qu'il y a des commissions communales, qui ont été équipées de fax mais sans ligne de téléphone et ce jusqu'à aujourd'hui, jeudi. D'autres encore, l'administration a mis à leur disposition un ordinateur, mais qui ne fonctionne pas comme il faut». Et le président de la CWSEL de s'interroger pourquoi cette situation alors qu'il s'agit des mêmes matériels et moyens informatiques qui ont servi lors des législatives de mai dernier. Pourtant, dira-t-il, «il suffisait juste de les reconduire, à l'instar de ce qui a été fait pour le siège de la CWSEL, car maintenant nous sommes censés avoir accumulé assez d'expérience dans le domaine des élections». Concernant son appréciation et évaluation de la campagne des élections locales du 29 novembre en cours, il dira, «qu'elle est toujours froide et pas animée du tout et ce, même si elle entame sa deuxième semaine».

Et les panneaux d'affichage qui sont demeurés désespérément vides, il l'expliquera essentiellement par le retard enregistré dans l'octroi du numéro d'identification nationale des listes, faisant en sorte que les partis en course ne peuvent pas se hasarder à imprimer les affiches sans connaître leur numéro. Une fois ces numéros attribués, les partis ont fait commande à l'imprimerie qui travaille selon le principe du premier arrivé, premier servi. Et c'est ainsi, notera-t-il, que certains commencent à coller leurs affiches même si c'est tardivement, cependant que les autres n'ont pas le choix et doivent attendre, mais le feront sitôt que possible et au fur et à mesure.