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Dans une conférence de presse tenue au siège national du Front des forces
socialistes (FFS), Ali Laskri, premier secrétaire du parti, a, la veille du
lancement de la campagne électorale pour les locales (prévues pour le 29
novembre), indiqué que sa formation «ambitionne d'obtenir des résultats
meilleurs que les locales de 2007». Laskri expliquera, toutefois, que la
participation de son parti à ces élections, comme ce fut pour les dernières
législatives, «est une constante de sa stratégie politique» qui consiste à «la réhabilitation
du politique et à la remobilisation du parti et de la société». Le conférencier
pense que même si les prérogatives des élus locaux sont limitées, son parti ne
désarmera pas pour autant et «demeure aux côtés des citoyens en leur apportant,
autant que faire se peut, son soutien pour trouver des solutions à leurs
problèmes». Et d'ajouter : «Oui, je crois à notre participation».
Le FFS, selon le conférencier, est présent pour les locales prochaines dans 35 wilayas du pays, avec 319 listes pour les Assemblées communales (APC) et 22 listes pour les Assemblées de wilaya (APW). Ali Laskri explique que son parti, qui est présent à travers l'ensemble du territoire, «n'a pas parrainé des candidats hors du parti, comme cela se faisait auparavant, des candidats ayant été parrainés et appuyés par le parti s'étant perdus dans la nature une fois élus». Laskri précise que cette fois-ci, le choix des candidats «n'a porté que sur les militants du FFS et aussi des militants syndicaux et du mouvement associatif qui ont pu se porter candidats», raison pour laquelle «le parti ne s'est présenté que dans ces (35) wilayas». Le conférencier fera part des pressions liées à la convocation de candidates du FFS à Bordj Bou-Arréridj et dans la wilaya d'Aïn Defla par la Gendarmerie nationale pour être auditionnées. «Un dépassement qui s'est produit dans plusieurs localités du pays» et que le FFS a dénoncé, a indiqué Laskri. Alors même que le ministre de l'Intérieur déclarait que les services de sécurité (gendarmerie) n'avaient pas à interroger les candidats, «ces auditions pour enquête se sont poursuivies», a déploré le conférencier. Il regrette, dans ce même contexte, que d'autres partis en course dans ces élections n'ont pas réagi à ce genre d'excès subi par leurs candidats. Analysant la situation politique du pays, le FFS soutient que celle-ci reste préoccupante, et il exprime ses inquiétudes quant aux «pressions politiques et diplomatiques qui pourraient être exercées sur l'Algérie» par rapport aux évènements qui se déroulent au Sahel. Le FFS constate que «la capacité d'intervention du gouvernement algérien pour infléchir le cours de ces événements apparaît limitée et que l'Algérie risque d'être entraînée dans une intervention militaire au mali? ». Au plan interne, le FFS considère que la situation économique et sociale reste délétère et l'opinion reste toujours dans l'attente d'une politique de l'emploi conséquente. Le FFS alerte sur la situation économique et sur la situation des habitants de montagnes surtout à l'approche de l'hiver afin de les rassurer sur leur approvisionnement en denrées et en butane afin que le scénario catastrophe de l'an dernier ne soit pas reproduit. |
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